AccueilComme au bon vieux temps ft Evie
@ Samael E. Spector
But if you really see me
If you like me for me and nothing else
Well, that's all that I've wanted for longer that you could possibly know
If you like me for me and nothing else
Well, that's all that I've wanted for longer that you could possibly know
Il se souvenait des petits coups discrets contre la porte de sa chambre la première fois où Evie était venue le rejoindre. Ce soir là, il était installé dans son lit, perdu suite à une énième entrevue avec un psy puisqu’on le forçait à en voir un, encore une énième foi où il serait resté de marbre face à cet inconnu qui lui posait beaucoup trop de questions auxquelles il n’avait aucune envie de répondre. On lui avait enlevé son père, puis on l’avait accablé en lui répétant tout ce qu’il avait pu faire. Oui il avait vu, entendu des trucs. Si il y avait une chose à dire à son sujet, c’était bien qu’il n’était pas bête. Ni naïf. Mais il avait toujours préféré ne pas poser de questions, et aimer sans doute bien trop cette seule famille qu’il avait qui jamais ne saurait vraiment l’aimer en retour, faute de capacité émotionnelle pour le faire avec la psychopathologie. Alors, perdu, l’esprit empli de tant de questions, il triturait les draps un peu trop rêches qui sortaient fraîchement de l’armoire. Il sentait l’odeur de la lessive qui lui montait au nez alors que seule sa respiration régulière troublait le silence de la nuit tombée depuis deux bonnes heures. Il s’était redressé en entendant le son contre la porte, allongé depuis un moment comme ça déjà puisqu’il n’avait pas dîné, l’esprit trop plein pour que le vide de son estomac soit un souci. Et à la lueur de la lune qui éclairait la chambre, il avait vu la tête blonde passer par la porte, un sourire étirant les lèvres d’Evangeline alors qu’elle lui avait soufflé un petit “ on fait une soirée pyjama, j’ai monté des gâteaux! “ en agitant fièrement le paquet de biscuits sablés avec un côté au chocolat qu’elle avait récupéré dans la cuisine, son oreiller dans son autre main alors qu’elle était venue se glisser près de lui. Ils avaient parlé jusqu’à que leurs yeux ne se ferment tout seuls, et elle avait à elle seule comblé ce sentiment de trop grand vide qui était la plus grande douleur qu’il ai pu ressentir.
Ce genre de rituel était resté pendant un long moment, et ils appréciaient de dormir dans la même chambre. Ils discutaient, jusqu’à que Sam ne finisse par sombrer. Il avait besoin de ça, de bruit pour dormir. Seul, dans le silence, il ne pouvait faire taire toutes les pensées qui finissaient par devenir étouffantes. Alors il écoutait de la musique classique, des sons apaisants, ou il aimait parler avec Evie. Ou l’écouter parler plutôt. Non pas qu’il n’aime pas discuter avec elle elle était au contraire une des seules personnes avec qui il prenait la peine d’ouvrir la bouche à l’époque, mais il préférait l’entendre juste elle. Alors sa respiration finissait par être plus lente, plus profonde, et il dormait comme un loir sans aucune peine. Pourquoi ne pas refaire ça, maintenant qu’ils étaient adultes après tout? Il ne dormait pas très bien ces derniers temps et se perdait alors des heures durant dans ses écrits mais ce n’était pas aussi bon qu’il l’aurait voulu avec la fatigue et tout ce qui occupait ses pensées. Avec elle, c’était l’assurance de passer une soirée agréable et légère. Ils s’étaient promis de prendre le temps d’organiser ça régulièrement. L’appartement était rangé, comme toujours, aéré, il avait été acheter des gâteaux après avoir essayé d’en faire sans que le résultat ne lui convienne. Des sablés, avec du chocolat. Et des muffins différents qui semblaient plutôt bons. Le canapé était prêt avec ces couvertures, des coussins, pour pouvoir regarder la télé tranquillement installés. Du progrès depuis cette première soirée pyjama improvisée, plus de 15 ans en arrière maintenant. Quand il avait entendu qu’elle arrivait il s’était dirigé d’un pas enjoué vers la porte, l’ouvrant avant de hausser un sourcil en la voyant, les fronçant dans la foulée. « Evie! Qu’est ce qui t’es arrivé? Ca va? » Il s’était approché, passant une main douce sur l’avant de son bras sans oser toucher à son poignet blessé. « Quelqu’un t’as fais du mal? »
Ce genre de rituel était resté pendant un long moment, et ils appréciaient de dormir dans la même chambre. Ils discutaient, jusqu’à que Sam ne finisse par sombrer. Il avait besoin de ça, de bruit pour dormir. Seul, dans le silence, il ne pouvait faire taire toutes les pensées qui finissaient par devenir étouffantes. Alors il écoutait de la musique classique, des sons apaisants, ou il aimait parler avec Evie. Ou l’écouter parler plutôt. Non pas qu’il n’aime pas discuter avec elle elle était au contraire une des seules personnes avec qui il prenait la peine d’ouvrir la bouche à l’époque, mais il préférait l’entendre juste elle. Alors sa respiration finissait par être plus lente, plus profonde, et il dormait comme un loir sans aucune peine. Pourquoi ne pas refaire ça, maintenant qu’ils étaient adultes après tout? Il ne dormait pas très bien ces derniers temps et se perdait alors des heures durant dans ses écrits mais ce n’était pas aussi bon qu’il l’aurait voulu avec la fatigue et tout ce qui occupait ses pensées. Avec elle, c’était l’assurance de passer une soirée agréable et légère. Ils s’étaient promis de prendre le temps d’organiser ça régulièrement. L’appartement était rangé, comme toujours, aéré, il avait été acheter des gâteaux après avoir essayé d’en faire sans que le résultat ne lui convienne. Des sablés, avec du chocolat. Et des muffins différents qui semblaient plutôt bons. Le canapé était prêt avec ces couvertures, des coussins, pour pouvoir regarder la télé tranquillement installés. Du progrès depuis cette première soirée pyjama improvisée, plus de 15 ans en arrière maintenant. Quand il avait entendu qu’elle arrivait il s’était dirigé d’un pas enjoué vers la porte, l’ouvrant avant de hausser un sourcil en la voyant, les fronçant dans la foulée. « Evie! Qu’est ce qui t’es arrivé? Ca va? » Il s’était approché, passant une main douce sur l’avant de son bras sans oser toucher à son poignet blessé. « Quelqu’un t’as fais du mal? »
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@ Evangeline Archeron
Comme au bon vieux temps.
Evangeline est encore un peu à l’ouest depuis sa petite collision avec Elysia. Alors certes, elle n’a rien eu de grave si ce n’est quelques égratignures et une entorse au poignet. Mais il n’empêche qu’elle a quand même eu un peu peur ce soir-là. Elle a tenu à rassurer la jeune-femme, qui s’en voulait terriblement de l’accident. Mais en soit, Evangeline était tout autant fautive, alors qu’elle ne regardait pas où elle allait, perdue dans ses pensées, et qu’il faisait noir. Se redressant, le corps un peu lourd de sommeil, il est temps pour elle de se redresser. Elle doit terminer de préparer son sac, vu que ce soir, elle dort chez Sam. Cela fait bien longtemps qu’ils n’ont pas fait de soirée pyjamas comme lorsqu’ils étaient enfants. Eva se rappelle encore parfaitement de ces moments. Cela leur permettait de passer un moment rien que tous les deux et elle savait que Sam dormait bien après. Il n’était pas rare q’uil s’endorme le premier et qu’elle vienne se blottir contre lui pour s’endormir. Cela semble être si loin et pourtant, c’est encore bien clair dans son esprit !Marchant, son sac sur l’épaule, Evangeline vérifie plusieurs fois qu’elle n’a rien oublié. Elle a pris plusieurs petites choses à grignoter, dont les fameux biscuits qu’elle chipait dans le placard, lors de leurs soirées pyjamas. Comme quoi, elle n’est pas le petit ange que tout le monde pense et elle aussi, a fait des bêtises. Arrivant à l’appartement de Sam, Evangeline grimpe rapidement les marches. Elle connait les lieux, étant déjà venue à de nombreuses reprises. Une fois devant la porte d’entrée, Eva reprend son souffle avant de frapper. Et quand elle voit le visage de Sam, elle ne peut s’empêcher de sourire. C’est son frère, la moitié d’elle-même. Fronçant les sourcils, Evangeline se demande de quoi il parle. Puis elle sent la main de Sam sur son bras et elle baisse le regard, comprenant qu’il parle de l’attelle qu’elle porte au poignet. Souriant, elle vient à le serrer contre elle pour le rassurer. « Personne ne m’a fait du mal. J’ai juste pas fait attention. Il faisait nuit et je suis rencontrée en collision avec une demoiselle à vélo. Fort heureusement, elle a rien eu et son vélo non plus ! » Evangeline n’aurait pas hésité à lui en repayer un s’il le fallait. Mais Elysia lui a montré que son vélo était toujours en état. Relâchant Sam, sachant qu’il n’aime pas forcément les longues étreintes, Evangeline vient à embrasser sa joue. « Et toi, comment tu vas ? » Puis sans attendre, elle rentre dans l’appartement qu’elle connait par cœur. Enlevant ses chaussures pour ne pas tout salir, ainsi que sa veste, elle se tourne vers Sam pour lui tendre le plus gros sac. « Je t’ai fait des tupperwares. Tu peux les congeler si tu veux. » Puis elle lui indique le second sac qu’elle vient de ramasser, avec le petit sac à dos contenant ses vêtements. « Et je nous ai pris des provisions pour ce soir. »
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@ Samael E. Spector
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Il avait froncé un peu les sourcils en la voyant, forcément. Comment ne pas le faire? Il n’avait pas vraiment l’habitude de la voir blessée et contrairement à lui il savait bien qu’elle devait avoir mal et le poignet était le genre de petit os qui était pénible à faire guérir puisqu’il bougeait forcément avec le mouvement de notre bras et qu’on en avait besoin pour à peu près tout. Il avait pris doucement son bras pour regarder sa blessure, prêt à en découdre si quelqu’un avait pu lui faire du mal. Il préférait se dire non violent mais en réalité il aurait plutôt dû dire qu’il ne blessait jamais gratuitement, par plaisir. C’était ce qui le différenciait de son cinglé de père. Mais si on avait le malheur de toucher à ceux qu’il aimait, il ne répondait plus de rien et était capable de faire très mal. La boxe lui avait appris à se servir de ses poings, et il le faisait plutôt bien. Evie était au dessus du lot elle était ce qu’il avait de plus précieux en ce monde, sa seule véritable famille. Sans lien de sang, certes mais ça n’empêchait rien.
Un petit soupire lui avait échappé quand elle lui avait raconté les circonstances de son accident, relâchant son bras avec douceur avant d’attraper un cache nez sur son porte manteau pour la nouer et la passer autour de son cou pour créer une écharpe de soutien, venant y ranger son bras avec beaucoup de soin. Au moins ça l’empêcherait d’être tentée d’utiliser son bras et normalement forcerait son inconscient à y faire davantage attention aussi. « Tu vas pas te faire du soucis pour son vélo alors qu’elle t’as foncé dedans quand même! T’es une dure à cuire quand tu veux mais tu fais pas le poids face à un vélo, il doit pas avoir une égratignure. C’est elle qui aurait dû te payer quelque chose en compensation, t’aurais pu te faire bien plus mal! » Songe alors l’auteur en soupirant à nouveau, s’il avait été avec elle, l'autre en face aurait entendu parler de lui !
Il l’avait quand même serrée dans ses bras en faisant attention à elle, frottant gentiment son dos pour lui témoigner de son soutien au mieux. Il ne pouvait pas faire grand chose pour l’aider alors il la laisserait s’appuyer contre lui tant qu’elle voulait si ça pouvait lui être agréable. La suivant des yeux alors qu’elle venait retrouver ses marques chez lui où il lui avait toujours dit qu’elle serait toujours chez elle aussi, il hausse un peu ses épaules. « Ca va, pas de collision à déclarer. » Souffle Sam sur un ton ironique, un sourire léger au coin des lèvres en regardant tous les tupperwares dans le sac alors qu’il en laissait quelques uns dans son frigidaire avant d’en glisser d’autres dans les tiroirs de son congélateur. « T’es la meilleure! Je ne risque jamais de mourir de faim avec toi et tes bons petits plats, merci ma Evie. » C’était toujours délicieux, il n’avait pas autant d’aisance en cuisine mais ça le faisait rire dans un sens que Evangeline ait pris ce rôle de soeur nourricière avec lui sans qu’il n’ai jamais demandé quoi que ce soit. Il n’allait pas s’en plaindre. « J’ai acheté des trucs à manger aussi, on aura de quoi faire! Tu veux te mettre à l’aise et on se pose? On commence par quoi? » Il regarde tout ce qu’elle avait amené, posant ça sur la table de bar en regardant tout ça avec gourmandise et attention.
Un petit soupire lui avait échappé quand elle lui avait raconté les circonstances de son accident, relâchant son bras avec douceur avant d’attraper un cache nez sur son porte manteau pour la nouer et la passer autour de son cou pour créer une écharpe de soutien, venant y ranger son bras avec beaucoup de soin. Au moins ça l’empêcherait d’être tentée d’utiliser son bras et normalement forcerait son inconscient à y faire davantage attention aussi. « Tu vas pas te faire du soucis pour son vélo alors qu’elle t’as foncé dedans quand même! T’es une dure à cuire quand tu veux mais tu fais pas le poids face à un vélo, il doit pas avoir une égratignure. C’est elle qui aurait dû te payer quelque chose en compensation, t’aurais pu te faire bien plus mal! » Songe alors l’auteur en soupirant à nouveau, s’il avait été avec elle, l'autre en face aurait entendu parler de lui !
Il l’avait quand même serrée dans ses bras en faisant attention à elle, frottant gentiment son dos pour lui témoigner de son soutien au mieux. Il ne pouvait pas faire grand chose pour l’aider alors il la laisserait s’appuyer contre lui tant qu’elle voulait si ça pouvait lui être agréable. La suivant des yeux alors qu’elle venait retrouver ses marques chez lui où il lui avait toujours dit qu’elle serait toujours chez elle aussi, il hausse un peu ses épaules. « Ca va, pas de collision à déclarer. » Souffle Sam sur un ton ironique, un sourire léger au coin des lèvres en regardant tous les tupperwares dans le sac alors qu’il en laissait quelques uns dans son frigidaire avant d’en glisser d’autres dans les tiroirs de son congélateur. « T’es la meilleure! Je ne risque jamais de mourir de faim avec toi et tes bons petits plats, merci ma Evie. » C’était toujours délicieux, il n’avait pas autant d’aisance en cuisine mais ça le faisait rire dans un sens que Evangeline ait pris ce rôle de soeur nourricière avec lui sans qu’il n’ai jamais demandé quoi que ce soit. Il n’allait pas s’en plaindre. « J’ai acheté des trucs à manger aussi, on aura de quoi faire! Tu veux te mettre à l’aise et on se pose? On commence par quoi? » Il regarde tout ce qu’elle avait amené, posant ça sur la table de bar en regardant tout ça avec gourmandise et attention.
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