Book of Tale
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[fb] The end of life as we knew it. > Evie & Sam

@ Samael E. Spector

mr jack
Samael E. Spector
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#
15.04.24 18:34


The end of life as we knew it
feat  @Evangeline Archeron   &  Samael E. Spector  


Les derniers jours n’avaient pas été faciles du tout pour le garçon. Loin de là. On lui avait arraché son père, ni plus ni moins. Il avait eu si peur, profondément endormi dans son lit aux draps bleu foncés quand les policiers avaient défoncé la porte, envahissant l’espace. Son père avait demandé le droit de serrer son fils dans ses bras quand ils avaient voulu lui mettre les menottes, lui soufflant à l’oreille en le portant dans ses bras de se souvenir de tout ce qu’il lui avait dit. De ne pas les laisser le changer. Qu’un jour ils se retrouveraient. Puis il l’avait reposé, et une policière l’avait retenue près d’elle pendant qu’ils emmenaient son père. Il faisait froid, si froid cette nuit là. Ses pieds nus se serraient sur le plancher alors que ses grands yeux verts ne montraient que de l’incompréhension. Puis il y avait eu la première famille, une horreur, il avaient bien été obligés de revenir le chercher. Elle se prenait pour qui avec son pull Toy Story, à venir toucher à ses cheveux en lui parlant comme à un attardé pendant qu’elle lui servait des pomme de terre en forme de sourire? Très peu pour lui ! Elle l’avait compris à ses dépends, et avait pu découvrir un Samael en colère, et blessé. Puis les médecins, les psys avaient pris les jours derniers pour l’observer, le questionner, découvrir son insensibilité à la douleur qui les avait beaucoup intrigué aussi. Passivement, lassé, il s’était laissé faire. Ce n’était pas sa place, tous ces gens, il n’était pas habitué à ça. Ça n'avait toujours été que tous les deux. Il n’avait pas envie qu’on lui parle, pas envie qu’on le touche. Sa main était entourée d’un petit bandage, puisqu’on était venu entailler doucement sa paume alors qu’on pensait qu’il mentait, qu’il ressentait mais était trop prostré pour réagir. Non, il ne ressentait rien. Il avait froncé ses sourcils et avait tiré sa main vers lui sans dire un mot. De toute façon, il n’avait plus envie de parler. Plus jamais ! Il ne lui parlerait qu’à lui, parce que lui seulement pouvait le comprendre. C’était ce qu’il lui avait toujours dit. Qu’ils se comprenaient, qu’ils étaient une famille, une unité indissociable. Il ne trouvait pas d’intérêt aux dessins animés, devant lesquels on essayait de l’abrutir, il regardait d’un oeil perplexe les m&m’s qu’on lui tendait. Où était passée la bonne alimentation? Décidément, plus rien ne faisait de sens.

“ C’est une gentille famille, ils ont une petite fille chez eux qui a environ ton âge. Tu te souviens qui tu es? “ Lui avait demandé l’assistante sociale, pas vraiment pleinement rassurée apparemment. Même les psys n’avaient pas vraiment su se prononcer à son sujet, il refusait tout exercice, toute discussion. Impossible de l’évaluer. « Samael Eiros Spector. »  Avait répondu le petit brun avec un haussement de sourcil ironique, elle lui avait demandé s’il savait qui il était. Oui, il le savait. Il savait aussi très bien ce qu’elle voulait dire, mais elle n’avait qu’à mieux choisir ses mots. “ Tu sais bien que non. Ne fait pas exprès, dès que tu parles pour.. Enfin bref ... Tu t'appelles… Sam. Sam Ravenwood. Tu ne veux pas avoir d’ennuis à cause de ce que ton père a pu faire, pas vrai? Tu dois t’appeler Sam Ravenwood. “ Il avait échappé un sourire en descendant de voiture en la laissant finir son monologue sur pourquoi il devait taire son identité. Ca, il l’avait compris. Les journalistes devant le poste, ça avait suffit. On lui avait demandé s’il avait rencontré des gens, dont il avait vu des photos. Ce qu’il avait pu voir. Il avait compris ce que son père avait fait. Si on voulait qu’il se nomme ainsi, il le ferait, mais il n’aimait pas cette femme. Il n’aimait plus personne. Puis c’était bien comme ça. On l’avait guidé dans la nouvelle maison, les parents d’accueil ayant visiblement été briefés puisqu’on l’avait laissé tranquille en le guidant juste dans ce qui serait sa chambre. Posant sa valise plutôt lourde à côté de son lit il s’était installé sur ce dernier avec un soupire, tournant la tête vers la fenêtre. C’était incroyable à quel point, en une fraction de seconde, toute une vie pouvait basculer.
 

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