Moment between sisters (Maria)
@ Anaya A. Ortega
Moment between sisters
Maria & Anaya
C’est toujours la même chose. Les jours s’assemblent et se ressemblent. Je suis un putain de robot dans cette société qui nous conditionne depuis l’enfance. Je me lève aux aurores, je vais en cours, je fume un joint en cachette. Je retrouve Lana pour la pause de midi puis je retourne en cours. A la pause de 16h00 je refume un joint et j’enchaine la dernière ligne droite jusqu’à ce que la cloche sonne. Le soir je rentre, je partage un repas avec Maria puis je m’enferme dans ma tanière où je fume toute la nuit. Puis rebelotte. Cette vie me fatigue. Je dois lutter contre moi-même tous les jours. Au pays des merveilles, je passais mes journées sous substance, je voyageais, je m’évadais dans un autre monde. Je n’avais pas besoin de me battre contre mes propres émotions, mes propres démons. Tout était plus facile. Depuis que je suis sortie de désintoxication, chaque jour est un combat. Je me suis remise à fumer de l’herbe pour apaiser mes tourments. Je fais ça dans le dos de Maria, ma sœur. Si j’ai accepté d’aller en centre de désintoxication c’est pour elle. Mais forcé de constater que ça n’a pas suffit à effacer le mal qui me ronge. Je meurs d’envie de remettre mon nez dans de la poudre blanche. Juste abandonner, retourner au pays des merveilles. Avec celui qui me fait autant de mal que de bien : Alexeï. Si je ne l’ai pas encore fait c’est uniquement pour Maria et pour Lana. Mais même moi, je sais qu’au fond, ce n’est qu’une question de temps avant que je ne me sabote encore une fois.
Et par la même occasion, les autres en pâtissent, dont ma sœur. Je sais que je l’ai fais souffrir. Je l’ai abandonné à la mort de nos parents, je ne lui ai plus jamais donné de nouvelles. Quand elle a enfin reçu des nouvelles, c’était pour lui dire que j’étais à l’hôpital, que j’avais fait une overdose et que j’avais bien faillit crever. Je ne suis pas la petite sœur parfaite. Je ne suis pas facile, j’en ai conscience. Maria paye le loyer et mes études, elle se plie en quatre pour moi. Et comment je la remercie ? Je fume derrière son dos. Je ne pense qu’à replonger alors qu’elle fait tout pour moi. Je suis égoïste, je suis une sœur lamentable. J’en ai conscience, mais le savoir ne change rien. Je suis comme ça, c’est dans ma nature. Et je me déteste pour ça. Souvent, j’me dis que j’aurais mieux fait de crever de mon overdose. Au moins, elle n’aurait plus toute cette charge et ces problèmes sur le dos. Elle serait libre. Et moi aussi. Cependant, la vie a décidé que ce n’était pas encore mon heure.
En parlant de Maria, alors que je sors de l’université, je la vois. Elle me regarde, je regarde autour de moi puis repose mes yeux sur elle. Bah merde alors, elle m’attend ? Confuse, je descends les marches puis me dirige vers elle. « Maria, qu’est-ce que tu fais là ? ». Puis ça fait « ding » dans ma tête. On avait prévu d’aller manger ensemble en ville ce soir. Comment j’avais pu oublier ? Fumer a dû me griller quelques neurones. J’espère que je n’ai pas trop l’air défoncé, mon dernier joint remonte à deux heures. Heureusement, l’odeur s’est évaporée. J’avais prévu d’en fumer un nouveau à la sortie des cours, mais j’attendrais. Je peux faire l’effort, pour elle. Parce que je l’aime ma sœur. Alors je peux bien lui offrir ce moment. Je lui offre un petit sourire, comme si je n’avais pas oublié notre petit rendez-vous. « Ah oui, le restau » j’hoche la tête avant de poursuivre « Tu voulais aller manger où ? » je questionne en glissant nonchalamment les mains dans les poches de ma veste. En fait, ce n’est pas si mal cette idée de restaurant. J’ai le ventre qui cri famine à cause de la foncedalle. Je ne m’en plains pas, avec la drogue, j’ai eu pas mal de trouble alimentaire. Il m’arrivait de ne rien manger pendant les jours. L’appétit est une bonne maladie et là tout de suite, je pourrais manger un ogre. Et puis, ça me fera peut-être du bien de passer du temps avec elle. J’ai de la chance de l’avoir dans ma vie. Ça se passe bien, enfin autant que possible. Je ne suis pas facile tous les jours, mais globalement tout va bien. Elle n’est pas au courant que j’ai recommencé à fumer et c’est très bien comme ça. Parce que je sais que dans le cas contraire, notre relation qu’on venait à peine de retrouver en prendrait un coup. On se prendrait la tête, elle essaierait de m’interdire de continuer et je piquerais une crise. Je dirais des choses violentes que je pourrais regretter. Personne n’a envie de ça. Alors parfois, le mensonge est la meilleure solution. Donc pour les apparences, je décide de faire comme si tout allait bien. Comme si j’étais normal, même si je ne le suis pas.
Et par la même occasion, les autres en pâtissent, dont ma sœur. Je sais que je l’ai fais souffrir. Je l’ai abandonné à la mort de nos parents, je ne lui ai plus jamais donné de nouvelles. Quand elle a enfin reçu des nouvelles, c’était pour lui dire que j’étais à l’hôpital, que j’avais fait une overdose et que j’avais bien faillit crever. Je ne suis pas la petite sœur parfaite. Je ne suis pas facile, j’en ai conscience. Maria paye le loyer et mes études, elle se plie en quatre pour moi. Et comment je la remercie ? Je fume derrière son dos. Je ne pense qu’à replonger alors qu’elle fait tout pour moi. Je suis égoïste, je suis une sœur lamentable. J’en ai conscience, mais le savoir ne change rien. Je suis comme ça, c’est dans ma nature. Et je me déteste pour ça. Souvent, j’me dis que j’aurais mieux fait de crever de mon overdose. Au moins, elle n’aurait plus toute cette charge et ces problèmes sur le dos. Elle serait libre. Et moi aussi. Cependant, la vie a décidé que ce n’était pas encore mon heure.
En parlant de Maria, alors que je sors de l’université, je la vois. Elle me regarde, je regarde autour de moi puis repose mes yeux sur elle. Bah merde alors, elle m’attend ? Confuse, je descends les marches puis me dirige vers elle. « Maria, qu’est-ce que tu fais là ? ». Puis ça fait « ding » dans ma tête. On avait prévu d’aller manger ensemble en ville ce soir. Comment j’avais pu oublier ? Fumer a dû me griller quelques neurones. J’espère que je n’ai pas trop l’air défoncé, mon dernier joint remonte à deux heures. Heureusement, l’odeur s’est évaporée. J’avais prévu d’en fumer un nouveau à la sortie des cours, mais j’attendrais. Je peux faire l’effort, pour elle. Parce que je l’aime ma sœur. Alors je peux bien lui offrir ce moment. Je lui offre un petit sourire, comme si je n’avais pas oublié notre petit rendez-vous. « Ah oui, le restau » j’hoche la tête avant de poursuivre « Tu voulais aller manger où ? » je questionne en glissant nonchalamment les mains dans les poches de ma veste. En fait, ce n’est pas si mal cette idée de restaurant. J’ai le ventre qui cri famine à cause de la foncedalle. Je ne m’en plains pas, avec la drogue, j’ai eu pas mal de trouble alimentaire. Il m’arrivait de ne rien manger pendant les jours. L’appétit est une bonne maladie et là tout de suite, je pourrais manger un ogre. Et puis, ça me fera peut-être du bien de passer du temps avec elle. J’ai de la chance de l’avoir dans ma vie. Ça se passe bien, enfin autant que possible. Je ne suis pas facile tous les jours, mais globalement tout va bien. Elle n’est pas au courant que j’ai recommencé à fumer et c’est très bien comme ça. Parce que je sais que dans le cas contraire, notre relation qu’on venait à peine de retrouver en prendrait un coup. On se prendrait la tête, elle essaierait de m’interdire de continuer et je piquerais une crise. Je dirais des choses violentes que je pourrais regretter. Personne n’a envie de ça. Alors parfois, le mensonge est la meilleure solution. Donc pour les apparences, je décide de faire comme si tout allait bien. Comme si j’étais normal, même si je ne le suis pas.
Laueee
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@ Maria Ortega
Moment between sisters
feat @Anaya A. Ortega
La journée commence comme toutes les autres. Le réveil sonne, indiquant qu’il faut se lever pour aller travailler. Je prends un café avant de passer sous la douche et de me préparer pour partir donner mes cours. Mais aujourd’hui, sera une journée différente puisque ce soir, je mange avec ma petite sœur, Anaya. Cela me ravie. Nous nous sommes retrouvées il n’y a pas longtemps et nous avons pleins de choses à rattraper. Je n’ai pas été une bonne grande sœur puisque je n’ai pas réussi à voir qu’elle allait si mal. Alors quand elle est partie du jour au lendemain, sans donner aucunes nouvelles, ça a été très dur. Dans ce genre de situation, on imagine tout de suite le pire, qu’elle a été kidnappée, ou pire, qu’elle est morte quelque part. J’ai fini par appeler la police mais ça n’a rien donné et j’ai sombré pendant un temps avant de me reprendre, me disant que je devais continuer ma vie et je n’abandonnais pas l’espoir de la revoir un jour.
Et j’ai bien fait. Même si ce n’était pas pour la retrouver en bonne état… mais je l’ai retrouvé et je ne compte pas la laisser repartir à nouveau. Surtout que j’ai appris qu’elle se droguait alors je l’ai forcé à se rendre dans un centre de désintoxication et je compte bien vérifier qu’elle ne rechute pas.
La journée se déroule comme les autres jours et une fois celle-ci terminée, je l’attends devant l’université, l’observant avec un sourire quand je la vois arriver.
- A ton avis ? Evidemment notre resto. Tu n’avais pas oublié ?
Je lui souris et lui fais signe de monter en voiture tandis qu’elle me demande ce que je souhaite manger.
- Je pensais manger japonais ce soir si ça te va. Ça fait longtemps. Mais je m’adapte si tu préfères autre chose.
Je prends la route, la laissant faire le choix de notre restaurant.
- Ta journée s’est bien passée ?
Et j’ai bien fait. Même si ce n’était pas pour la retrouver en bonne état… mais je l’ai retrouvé et je ne compte pas la laisser repartir à nouveau. Surtout que j’ai appris qu’elle se droguait alors je l’ai forcé à se rendre dans un centre de désintoxication et je compte bien vérifier qu’elle ne rechute pas.
La journée se déroule comme les autres jours et une fois celle-ci terminée, je l’attends devant l’université, l’observant avec un sourire quand je la vois arriver.
- A ton avis ? Evidemment notre resto. Tu n’avais pas oublié ?
Je lui souris et lui fais signe de monter en voiture tandis qu’elle me demande ce que je souhaite manger.
- Je pensais manger japonais ce soir si ça te va. Ça fait longtemps. Mais je m’adapte si tu préfères autre chose.
Je prends la route, la laissant faire le choix de notre restaurant.
- Ta journée s’est bien passée ?
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@ Anaya A. Ortega
Moment between sisters
Maria & Anaya
Est-ce qu’elle avait oublié le restaurant ? Totalement. C’est pour ça qu’elle fut aussi surprise de la voir là. Le sourire de Maria est si bienveillant qu’Anaya ne peut s’empêcher d’étirer un micro sourire à son tour « Non, non » assure-t-elle. Mensonge. « J’ai juste la tête ailleurs, les cours tu connais… » tu parles, les cours elle ne les écoute que d’une oreille. C’est surtout la fumette qui lui fait perdre la notion du temps. Mais ça, elle ne le dira pas à sa sœur. Donc elle se noie dans le mensonge, c’est devenu une habitude à force : de mentir à tout le monde. Elle se ment même à elle-même, en se disant que fumer lui permet de ne pas replonger dans une drogue plus dure. Mais en fait, ça l’en rapproche petit à petit, bien plus qu’elle ne souhaite l’admettre.
Anaya suit Maria jusqu’à la voiture « Japonais ça me va », elle s’installe sur le siège passager et met sa ceinture. Le son du moteur ronronne et la voiture s’élance sur la route. Maria l’interroge sur sa journée et Anaya se contente d’hausser les épaules d’un air las. « Mmh, comme d’hab. Les journées se ressemblent » répond -elle avec nonchalance. Faut dire qu’elle n’a pas grand-chose à raconter. Anaya n’est pas du genre à se mêler à la foule et aux histoires de l’école. Elle ne s’y intéresse pas. Qui à coucher avec qui ? Les dernières infos croustillantes sur les profs ? La dernière dispute en date entre deux élèves trop maquillés ? Elle s’en fiche. Elle reste dans son coin et personne ne vient l’emmerder. Si, il lui arrivait souvent de passer du temps avec Lana. Aujourd'hui, elle avait bien faillit lui voler un baiser. Mais même si elle était proche de sa soeur, elle n'irait pas jusqu'à lui confier ses histoires de cœur. M'enfin, Maria connaissait Lana maintenant. Cependant, elle n'avait jamais vraiment parlé ouvertement de leur relation avec elle. Puis, parler de quoi ? C'était encore flou pour Anaya. Surtout qu'elle ne l'avait pas oublié, lui. Alexeï. « Et toi ? Les élèves ne t’ont pas trop malmené ? » quoi que, Anaya ne s’en faisait pas trop pour ça. Certes, parfois les élèves pouvaient s’avérer compliqué mais Maria était forte. La preuve elle s’occupait d'une sœur comme Anaya. Il en fallait du courage pour ça.
Elle laisse évader son regard par la fenêtre, la route défile à toute allure. A chaque fois qu’elle monte dans une voiture, elle ne peut s’empêcher de penser à leurs parents. C’est comme ça qu’ils sont morts, en venant la chercher. Elle ravale sa tristesse et reporte son regard sur sa grande sœur. Elle est tout ce qui lui reste, son unique famille. Anaya s’en veut pour tout ce qu’elle lui a fait et pourtant ça ne l’empêche pas de continuer à se droguer en cachette. Maria a quand même tout quitté pour venir habiter ici et veiller sur sa cadette. Anaya se demande parfois si elle ne regrette pas son ancienne vie. « Dis, Oakland, ne te manque jamais ? » questionne-t-elle soudainement. Sa pensée vient de franchir ses lèvres sans qu'elle ne s'en rendre compte. Elle-même est surprise par sa propre question. Peut-être qu’Anaya aurait dû partir d’ici, loin du pays des merveilles et d’Alexeï. Cela aurait été la meilleure chose à faire. Bien qu’elle ne pourrait jamais retourner dans sa ville d’origine. Ce serait beaucoup trop douloureux, trop de souvenirs qu’elle souhaitait oublier se trouvait là-bas. De toute façon, partir de Castletale est impensable pour elle. C’est comme si cette ville était son destin. Lui et le club sont ancrés dans sa peau. Même si elle les a quittés tous les deux, elle sait que son chemin la ramènera toujours là-bas, elle est liée à cet endroit. Même si elle lutte tous les jours contre ça. D'ailleurs, si Maria et la belle Lana ne seraient pas là, elle y serait d’déjà retournée.
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@ Maria Ortega
Moment between sisters
feat @Anaya A. Ortega
Attendant ma jeune sœur a la sortie de son cours, elle semble surprise de me voir là. Aurait-elle oublié que nous devions aller manger ensemble. Elle m’assure alors que ce n’est pas le cas, qu’elle a simplement la tête ailleurs avec les cours. Je ne sais si je dois la croire, mais évitons de nous prendre la tête maintenant alors qu’on doit passer un bon moment entre sœurs. Nous n’avons pas toujours le temps de passer un moment ensemble donc autant en profiter.
Nous rejoignons ma voiture et je lui propose d’aller manger japonais. Ça fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion d’en manger. Bien évidemment, j’espère qu’elle sera d’accord, sinon je m’adapterais sans aucun problème. Mais elle semble accepter et cela me convient très bien. Je démarre donc la voiture et prend la route pour le restaurant tout en lui demandant si elle a passé une bonne journée. Elle ne m’apprend pas grand-chose, fidèle à elle-même. Elle n’a jamais été une personne à beaucoup discuter. En soit, je suis un peu pareille aussi, même si j’apprécie en savoir un peu plus sur ma petite sœur, essayer de rattraper tout ce temps perdu.
- Non ça se passe bien. Les élèves sont plutôt intéressés donc je n’ai pas trop de problèmes.
Je lui offre un sourire tout en essayant de rester concentrée sur la route pour éviter un accident. Anaya me pose alors une question à laquelle je ne m’attendais pas et qui me surprend légèrement. Oui, Oakland me manque. Ma vie était là-bas. J’avais mon travail, mes collègues et mes amis. Toute ma vie était dans cette ville et je l’ai quitté du jour au lendemain pour rejoindre ma sœur. Je ne le regrette pas bien sûr, mais oui ça me manque.
- Pourquoi me poses-tu cette question ?
Nous rejoignons ma voiture et je lui propose d’aller manger japonais. Ça fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion d’en manger. Bien évidemment, j’espère qu’elle sera d’accord, sinon je m’adapterais sans aucun problème. Mais elle semble accepter et cela me convient très bien. Je démarre donc la voiture et prend la route pour le restaurant tout en lui demandant si elle a passé une bonne journée. Elle ne m’apprend pas grand-chose, fidèle à elle-même. Elle n’a jamais été une personne à beaucoup discuter. En soit, je suis un peu pareille aussi, même si j’apprécie en savoir un peu plus sur ma petite sœur, essayer de rattraper tout ce temps perdu.
- Non ça se passe bien. Les élèves sont plutôt intéressés donc je n’ai pas trop de problèmes.
Je lui offre un sourire tout en essayant de rester concentrée sur la route pour éviter un accident. Anaya me pose alors une question à laquelle je ne m’attendais pas et qui me surprend légèrement. Oui, Oakland me manque. Ma vie était là-bas. J’avais mon travail, mes collègues et mes amis. Toute ma vie était dans cette ville et je l’ai quitté du jour au lendemain pour rejoindre ma sœur. Je ne le regrette pas bien sûr, mais oui ça me manque.
- Pourquoi me poses-tu cette question ?
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@ Anaya A. Ortega
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Maria & Anaya
Oui elle avait oublié, non elle n’assumait pas. Elle préférait mentir. Puis, elle ne voulait pas faire de la peine à sa sœur. Au fond, elle était contente de pouvoir passer du temps avec. Bien qu’une partie d’elle serait bien partie s’enfermer quelque part pour fumer. Elle allait devoir attendre. Elle monte donc avec elle dans la voiture alors que sa sœur engage la discussion. Anaya répond. Elle n’est pas très bavarde. La route défile devant ses yeux. Elle esquisse un petit sourire quand Maria affirme que tout se passe bien avec les élèves « Ça c’est parce que t’es canon. Les élèves sont plus attentif ». Bah quoi ? C’est vrai. Sa sœur est une belle femme. D’ailleurs Anaya se demandait pourquoi elle n’avait personne dans sa vie. D’un autre côté, ça l’arrangeait. Elle n’avait pas envie de partager sa sœur. C’était égoïste, oui, mais Anaya était comme ça. Elle n’avait pas envie de voir un mec se trimballer en caleçon dans l’appart. Le caractère pas facile de la brune aurait beaucoup de mal à l’accepter. Que voulez voulez-vous, en tant que fille névrosé, Anaya avait beaucoup de mal à partager. Encore moins à voir quelqu’un d’étranger entrer dans sa maison. Mais bon, Maria serait peut être plus heureuse comme ça. Elle avait tout quitté en partant d’Oakland. Avait-elle un petit ami là-bas ? Elle l’ignore. Mais elle avait toute sa vie. Et elle avait laissé tout ça derrière elle, pour Anaya. Sans réellement s’en rendre compte, la question qu’elle se pose s’échappe de ses lèvres : Oakland ne te manque jamais ? Finalement, Maria répond à sa question par une autre question. Anaya hausse un sourcil « Pourquoi tu répond à ma question par une autre question ? ». Est-ce que Maria n’ose pas lui dire qu’elle préférait sa vie d’avant ? Le cerveaux fatigué et torturé d’Anaya s’imagine tous les scénarios. Mais au final, c’est la fatigue qui gagne. Pourquoi cherche t-elle à obtenir des réponses ? A vrai dire, elle ne sait même pas pourquoi elle a formulé sa question à voix haute. C’est sorti tout seul, c’est tout. C’est juste qu’elle se dit que sa sœur était peut être plus heureuse quand elle était là-bas. « Je suis curieuse, c’est tout » finit-elle par répondre en haussant les épaules, comme si ce n’était qu’une question anodine. « Laisse tomber, oublie » ajoute t-elle juste après, se refermant sur elle-même comme elle a l’habitude de faire.
Laueee
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@ Maria Ortega
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feat @Anaya A. Ortega
Cela me fait plaisir de passer un peu de temps en compagnie de ma sœur. Certes on se voit à l’appartement, mais en général, chacune fait sa vie et nous mangeons parfois séparément. Alors pouvoir faire un restaurant en sa compagnie et nous permettre de discuter me réjouit. Une fois le choix fait, je prends la route vers un restaurant japonais qu’un collègue m’a conseillé et je n’ai pas eu l’occasion de goûter encore. J’espère qu’il est bon.
- Je ne suis pas sûr de cela, mais si tu le dis.
Je ris légèrement quand elle me dit que c’est parce que je suis canon que les élèves suivent mon cours. J’espère aussi que c’est parce qu’il est intéressant et que cela les passionne également. Mais j’imagine que tant que le cours se passe correctement, je ne devrais pas me plaindre, qu’importe la raison de la présence des étudiants à mon cours.
La question qu’elle me pose après me surprend légèrement. Oakland me manque, cela ne fait aucun doute. Mais je suis heureuse de la retrouver elle et espère rattraper tout ce temps perdu entre nous, après avoir pensé pendant un certain temps qu’elle n’était sans doute plus de ce monde. Je lui demande alors pourquoi elle me pose cette question mais je n’ai pas le temps de répondre plus qu’elle me dit être curieuse avant d’oublier sa question et de se renfermer, comme elle le fait souvent. Je soupire légèrement.
- Oui Oakland me manque. Ma vie était là-bas. J’avais mon travail, mes amis et mes habitudes. Mais tu n’étais pas là-bas alors quand j’ai appris qu’on t’a retrouvé, j’ai d’abord cru que c’était une mauvaise blague, n’ayant plus l’espoir qu’on te retrouve. Alors oui j’ai laissé ma vie là-bas, mais je t’ai retrouvé et c’est le plus important. Parfois un nouveau départ ça ne fait pas de mal. Et puis j’ai retrouvé un travail et je ferais de nouvelles rencontres.
Je lui offre un sourire, ne voulant pas qu’elle culpabilise en pensant que c’est de sa faute que je suis ici. Cela me fait plaisir de l’avoir retrouvé et de pouvoir être avec elle à nouveau.
- Je ne suis pas sûr de cela, mais si tu le dis.
Je ris légèrement quand elle me dit que c’est parce que je suis canon que les élèves suivent mon cours. J’espère aussi que c’est parce qu’il est intéressant et que cela les passionne également. Mais j’imagine que tant que le cours se passe correctement, je ne devrais pas me plaindre, qu’importe la raison de la présence des étudiants à mon cours.
La question qu’elle me pose après me surprend légèrement. Oakland me manque, cela ne fait aucun doute. Mais je suis heureuse de la retrouver elle et espère rattraper tout ce temps perdu entre nous, après avoir pensé pendant un certain temps qu’elle n’était sans doute plus de ce monde. Je lui demande alors pourquoi elle me pose cette question mais je n’ai pas le temps de répondre plus qu’elle me dit être curieuse avant d’oublier sa question et de se renfermer, comme elle le fait souvent. Je soupire légèrement.
- Oui Oakland me manque. Ma vie était là-bas. J’avais mon travail, mes amis et mes habitudes. Mais tu n’étais pas là-bas alors quand j’ai appris qu’on t’a retrouvé, j’ai d’abord cru que c’était une mauvaise blague, n’ayant plus l’espoir qu’on te retrouve. Alors oui j’ai laissé ma vie là-bas, mais je t’ai retrouvé et c’est le plus important. Parfois un nouveau départ ça ne fait pas de mal. Et puis j’ai retrouvé un travail et je ferais de nouvelles rencontres.
Je lui offre un sourire, ne voulant pas qu’elle culpabilise en pensant que c’est de sa faute que je suis ici. Cela me fait plaisir de l’avoir retrouvé et de pouvoir être avec elle à nouveau.
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