Book of Tale
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redonner le sourire ~ Lana & Eric

@ Eric McMillan

tremaine
Eric McMillan
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12.09.23 19:45
redonner le sourire / juillet 2023

(   @Lana McMillan   )


Cela faisait déjà plusieurs jours que le père de famille voyait que sa fille n’allait pas bien. Elle qui d’habitude était tout sourire, il n’aimait pas ça. Kenny n’étant pas là de la journée, Eric avait décidé de préparer une petite surprise à sa fille en espérant que cela lui changerait les idées et par la même occasion qu’elle se confie à lui. C’était important que ses enfants lui parlent quand ils n’allaient pas bien. Ses enfants étaient plus importants que n’importe qui d’autres, il donnerait sa vie pour eux. Il aurait tant voulu qu’Olivia puisse les voir grandir. Elle était partie trop vite et trop brutalement. Cela faisait maintenant plus de 10 ans qu’elle les avait quittés, un vide qui n’était pas vraiment comblé dans la maison familiale. Depuis cette époque, Éric n’avait pas réussi à ravoir des relations sérieuses, sauf peut-être avec Enaya mais cela n’avait pas duré longtemps. Il savait qu’elle méritait mieux que quelqu’un qui ne pouvait se défaire de l’amour qu’il portait à sa défunte épouse. Même s’il avait voulu éviter de la faire souffrir, cela avait été impossible. Il n’aurait jamais dû s’engager dans une nouvelle relation.  

“Lana ? Est ce que tu peux descendre ma puce ? ” demande-t-il du bas des escaliers avant de retourner dans la cuisine.

Il l’avait vue rapidement lorsqu’elle s’était levée puis était finalement retournée dans sa chambre. Kenny était parti assez tôt dans la matinée pour aider au refuge. Il était fier de ses enfants, malgré la difficulté à les élever il avait fait du bon travail. Il était vraiment que sans l’aide de sa belle sœur ou encore de la nourrice il se serait complètement noyé sous l’éducation. Après la mort d’Olivia, Eric gâtait autant que possible ses enfants pour leur redonner le sourire. Certes cela ne remplacerait jamais l’amour de leur mère, mais ça permettait au père de famille de percevoir quelque instant un sourire sur les lèvres de ses enfants.

“Je suis dans la cuisine. “

Aujourd’hui il comptait faire de son mieux pour lui redonner le sourire, et espérer qu’elle lui parle de ce qui n’allait pas car pour le moment elle n’avait rien dit. Eric était proche de ses enfants et tenait toujours à ce que leur bien être soit au maximum.

“Ton frère n’est pas là aujourd’hui et il semblerait que ton papa favori soit libre. Du coup je me suis dis qu’on pourrait se faire une après-midi cuisine ?”

Il savait qu’elle adorait cuisiner. Les souvenirs de son épouse et de sa fille refaisaient surface. Lorsque les enfants étaient petits, il n'était pas rare qu’Olivia cuisinait avec eux. C’était la plupart du temps des gâteaux pour le goûter. Bien sûr il y avait une cuisinière mais c’était quand même bien plus fun de cuisiner en famille. De plus cela permettait aux enfants de s’occuper et apprendre à faire d’eux même sans compter sur quelqu’un d'autre. Depuis la naissance des enfants Éric avait tenu à voir un ou une cuisinière car en plus de ça depuis la mort d’Olivia il avait peu de temps pour faire la cuisine. Même si cela arrivait qu’il s’en occupe, cela restait rare.

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@ Lana McMillan

remy
Lana McMillan
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#
13.09.23 23:48
Redonner le sourire

Juillet 2023


Rien n'allait depuis qu'Anaya avait demandé à Lana de la laisser tranquille. Tout contact a été coupé. Ce fut brutal. D'une atroce douleur. La McMillan n'arrivait pas à s'en remettre. Les larmes coulaient en silence dès qu'elle se trouvait seule dans sa chambre à observer le vide. Elle n'a pas réussi à sauver cette fille pour qui les premiers murmures d'un cœur aimant se sont éveillés. C'est d'une brutalité sans pitié que Lana comprend qu'on ne peut pas sauver tout le monde. Pourtant, elle aurait aimé la sauver elle. Cette fragile amie qu'elle a aimé embrasser et écouter. Cette délicate fleur qui se refusait d'être abreuvée par le pardon. D'accepter le droit d'être sauvé. Anaya semble tellement convaincue que son sort actuel est juste. Qu'est-ce qui faisait souffrir Lana ? Pas seulement la séparation, mais aussi la conviction de son amie que celle-ci se doit et mérite de souffrir. C'est dur d'accepter. Dur de devoir tourner le dos. Dur de se dire qu'elle ne pourra plus la revoir. Lana se sent terriblement seule. Abandonnée par une amie qui a pourtant toujours autant d'importance dans son cœur.

Cela fait des jours que la plus jeune des enfants fait entendre sa voix. Quand elle est à table, c'est à peine si elle suit les conversations ou bien celle-ci se trouvait totalement hors sujet. L'appétit, moins présent également.

Le palpitant à peine chantant qu'il a été si rapidement mis sous silence par quelques mots prononcés. Lana ne savait pas comment réagir. Quand son esprit était occupé, les choses étaient plus simples, mais une fois seule, tout était différent.

Ce matin encore, Lana avait avorté le petit-déjeuner. Ce soleil, qui illuminait habituellement son visage connaissait un brouillard très épais. Pour ne pas inquiéter plus encore, elle était montée dans sa chambre afin de s'occuper de ses deux rats domestiques nettoyant leur grande cage. Cela lui adoucissait le cœur de prendre soin d'eux. Leurs bêtises soignaient, de façon éphémère, les plaies béantes que son palpitant connaissait. Ils semblaient comme conscients de la tristesse de Lana.

Au bout d'un moment, Lana les remet dans leur cage. Si Watson était resté sur l'épaule de sa maîtresse, ce coquin de Sherlock avait trouvé refuge dans son tiroir de lingerie roulé en boule comme un bienheureux. De quoi faire sourire la jeune fille alors qu'elle les remettait dans leur cage après un bisou sur leur tête.

“Lana ? Est ce que tu peux descendre ma puce ? ”

À peine avait-elle fermé la porte de la cage, que la voix de son père s'élève. Soupirant longuement, Lana s'apprête à affronter le visage inquiet de ce dernier. Elle ne voulait pas, mais Lana ne pouvait pas se permettre de rester là, à se cacher sous son lit comme elle le faisait enfant quand quelque chose la rendait triste. Bien que son endroit préféré, c'était la chambre de son père, sur son lit et sous les couvertures de ce dernier. << J'arrive papa. >> Regardant ses deux rats domestiques, Lana leur donne une friandise avant de sortir de sa chambre et de descendre les escaliers lentement comme si elle voulait ralentir le moment où elle devra lui faire face.

Cependant, la jeune fille prend une profonde inspiration avant d'accélérer le pas. << Où tu es ? >>

“Je suis dans la cuisine. ”

C'était étonnant. D'habitude, c'était le domaine de Lana, là où elle faisait opérer sa magie. Mais plus vraiment depuis qu'Anaya lui avait dit de la laisser tranquille. De l'oublier. Impossible. Quand Lana fermait les yeux, elle ne pouvait s'empêcher de penser à elle en espérant, priant même, qu'elle aille bien. Cependant, Lana se doutait très bien, que celle-ci n'était pas heureuse. Elle replongeait et Lana se trouvait impuissante.

<< Qu'est-ce qu'il y a ? >> Demande-t-elle soudainement inquiète. Pourtant, le sourire de son père devrait la rassurer. Mais non. La jeune fille savait que son humeur n'était pas passée inaperçu. Tout le monde a bien vu sa tristesse et ses yeux rougis, sans oublier son manque évident d'appétit.

“Ton frère n’est pas là aujourd’hui et il semblerait que ton papa favori soit libre. Du coup je me suis dis qu’on pourrait se faire une après-midi cuisine ?”

<< Une après-midi cuisine ? >> Répète-t-elle, pas sûr d'avoir bien compris. Elle s'approche néanmoins pour aller laver ses mains, mais également pour cacher son désarroi. La McMillan n'est pas bête. Elle sait que son père veut lui remonter le moral. << C'est étonnant, je croyais que tu avais quelque chose de prévu pour le Conseil ? >> N'avait-il pas dit cela ? À moins qu'elle avait mal entendu à cause de ses pensées trop bruyantes qui ne lui faisaient percevoir qu'un mot sur deux. Elle finit par se tourner vers lui. Lana pensait sourire, mais non. C'est une moue triste qui n'ose pas croiser le regard de son père. Elle baisse la tête comme une petite fille prise en faute. Comme elle pouvait avoir mal. Est-ce que cela allait s'estomper ? Ou bien, la douleur allait-elle grandir plus encore ? Elle se mord la lèvre avant de sentir quelque chose chatouiller sa joue. Elle la touche et constate que c'est une larme. Lana ouvre la bouche, mais aucun son ne sort. Elle se fond dans le silence comme dans son enfant. Parfois, c'était si réconfortant. Mais même les silences sont assourdissants. Il n'existe pas vraiment. << Je suis fatiguée, papa. >> Parvient-elle à dire. << Tellement fatiguée. >> Répète-t-elle avant de venir poser sa tête contre le torse de son père. Son pilier. Elle en avait besoin. Elle en aurait toujours besoin. Son père. C'est son roc. Le premier homme de sa vie, celui dont elle ne pouvait pas douter. Elle se serre contre lui exprimant ainsi son besoin d'être rassurée. Au fond, elle est toujours cette petite fille qui se réfugie auprès de lui pour fuir le chagrin ou bien cet orage qui éclate trop fort précédé par un éclat trop effrayant.


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15.09.23 21:13
redonner le sourire / juillet 2023

(   @Lana McMillan   )


“Non je n’ai rien de prévu tu as du confondre avec la semaine prochaine.” dit-il simplement.

Il savait que sa fille était fatiguée ce n’était donc pas étonnant qu’elle ait mal compris. Ou peut-être qu’elle espérait simplement être un peu seule. Il ne voulait pas la forcer à passer cette après midi avec lui, cependant il avait senti que c’était nécessaire qu’il intervienne. Eric se rappelait encore de l’enfance de Lana, lorsqu’elle avait découvert sa mère. Pendant un certain moment la petite fille était restée muette, il savait qu’elle prenait les choses à coeur et que ce n’était pas facile. Il ne voulait pas la voir se recroqueviller une nouvelle fois bien qu’il ne savait pas pourquoi elle était aussi triste. Étant assez souvent pris pour le travail ce n’était pas toujours facile de prendre le temps pour voir ses enfants encore plus maintenant qu’ils étaient grands. Pourtant il avait tout de suite senti que sa cadette n’était pas au meilleur de sa forme.

“Oh ma puce… Viens-là.” dit-il en ouvrant ses bras avant qu’elle ne vienne se mettre contre lui.

Eric était dans l’incompréhension, il voulait être là pour elle. La soutenir et faire ce qu’il faut pour qu’elle aille mieux. Il faisait de son mieux pour être un bon père, surtout que sans sa femme cette tâche avait été compliqué. Il savait qu’il avait trop gaté ses enfants à cette période, et pourtant il n’avait pas pu faire autrement. Il aurait fait n’importe quoi pour apercevoir un sourire sur les lèvres des enfants. A cet instant, ce même instinct s’était mis en route. Il serait prêt à tout pour faire sourire Lana, lui faire oublier ce qu’elle traversait et surtout l’aider à surmonter l’épreuve qu’elle devait traverser. Certainement que si Olivia avait été là, les choses auraient été différentes, mais il était le seul à pouvoir l’accueillir dans ses bras et la consoler comme il le pouvait.

“Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu sais que je suis là pour toi. Je le serais toujours.”

Ses paroles se voulaient rassurantes, qu’elle puisse se reposer sur ses épaules. Certes sa fille avait maintenant 18 ans mais ce n’était pas pour autant qu’il comptait la laisser vivre sans s’occuper d’elle. Elle faisait partie de sa vie tout comme Kenny, et jamais il ne pourrait les abandonner.  


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21.09.23 21:21
Redonner le sourire

Juillet 2023


“Non je n’ai rien de prévu tu as du confondre avec la semaine prochaine.”

On ne peut pas dire que Lana soit à l'écoute de ce qu'on lui dit ces derniers temps. Même quand elle se trouvait en compagnie, ses pensées se dirigeaient vers Anaya. Cette fille, elle y tenait. Et celle-ci aussi tenait à Lana, de cela, la demoiselle en était convaincue. Mais sa vie ne correspondait pas à celle de Lana. Anaya était plongée dans ces vices et ne voulait plus s'en sortir. Les efforts, cette dernière ne voulait plus en faire et avait donc pris la décision de ne plus voir Lana. De ne pas l'entraîner au fond des abysses avec elle. Si La McMillan comprenait le geste de son amie, de son premier amour secret, il lui était difficile de concevoir qu'elle n'avait pas pu la sauver. En fait, la jeune femme se retrouvait face à une impuissance qui la narguait depuis des jours. Un sentiment qui la faisait pleurer une fois seule dans sa chambre.

<< Sans doute oui… >> Parler semblait lui donner une énergie trop importante. Mais à chaque mot, sa voix se serrait. Les larmes la menaçaient et elle se connaissait assez pour savoir que son émotivité remportait souvent sur sa retenue. Mais bien sûr, face à son père, Lana baissait bien souvent les armes. Il n'avait qu'à la regarder avec son regard inquiet pour que la McMillan finisse par faire tomber les larmes.

“Oh ma puce… Viens-là.”

Il n'en faut pas plus à Lana pour aller se blottir comme la petite fille qu'elle peut être, dans les bras de son père. Celle-ci entoure sa taille et pleure. La souffrance est insondable. Grande. Lourde. D'une intensité qu'elle n'a plus connu depuis longtemps. Même les moqueries des enfants envers son surpoids lui semblait ridicule face à l'émotion qu'elle ressentait à présent.

“Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu sais que je suis là pour toi. Je le serais toujours.”

Dans un premier temps, Lana secoue négativement la tête. Ne pouvant pas le lui dire. N'arrivant pas à s'exprimer tant elle pleurait. Lana avait juste besoin de se sentir dans ce cocon protecteur que son père savait lui offrir depuis toujours. C'était le premier homme de sa vie. Pour qui elle éprouvait une admiration sans limite. Si certains disaient encore que c'était la fifile à son papa, elle répondait fièrement : Oui et alors !

C'est un état de fait qu'elle prenait avec le sourire et avec fierté. Lana n'avait que peu de souvenir de sa mère. Ce qu'elle voyait surtout, c'était de découvrir le corps inerte de sa mère alors qu'elle n'était qu'une enfant. C'est une souffrance qui reste. Qu'elle maîtrise mieux, mais au fond, les cauchemars reviennent parce que le cœur de Lana se trouve faible. Elle aurait besoin des paroles d'une mère. Du réconfort maternel, mais elle ne l'aura jamais. Sa nourrice ou sa tante ne pouvaient pas offrir ce que recherche véritablement Lana.

Pendant un moment, Lana ne dit rien, restant dans les bras de son père qui la berçait. Il n'y avait rien d'autre qui ne pouvait la calmer que ce simple geste. << C'est compliqué. >> Parvient-elle à dire se serrant davantage contre lui. << Une personne que j'aime ne veut plus de moi… J'ai pas réussi à la sauver de ces démons… Elle ne le veut pas, c'est pour ça qu'elle a décidé de ne plus me voir… >> Elle finit par lever son visage vers son père. La pauvre était désespérée et en souffrance. << Elle ne veut pas que je plonge avec elle… Mais je voulais l'aider. La sauver… Parce que je l'aime… >> Elle baisse les yeux. Ses préférences, Lana ne les avait jamais dissimulées. Elle n'avait aucune honte à ce sujet. Elle y était allée directement. Sans détour et avec spontanéité. << Elle me manque papa… C'est affreux, j'ai jamais eu autant mal comme ça… Pas depuis maman. >> À nouveau, elle pose sa tête contre son torse. Peut-être que ça paraissait ridicule, mais le premier amour peut faire mal quand il s'arrête. Lana se rendait compte d'un fait qu'elle ne lisait qu'à travers ses romans. << Peut-être que j'en ai trop fait… Ou pas assez… J'aurais aimé la sauver d'elle-même… Elle ne mérite pas tout ça. >> Elle lève son visage vers lui. << Personne ne mérite de souffrir. >> Le pire, c'est que Lana n'arrive pas à accepter qu'Anaya accepte cette souffrance au point de se faire du mal.


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06.10.23 12:36
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(   @Lana McMillan   )


Il écoutait avec attention les paroles de sa fille. C’était important d’être à l’écoute et surtout d’être là pour elle. Olivia n’était plus là pour l’aider à tenir ce rôle, même s’il savait qu’il pouvait compter sur la femme qui l’avait aidé à élever ses enfants ainsi que sa belle-sœur. C’était différent, il voulait être un bon père contrairement au siens qui avait négliger cette partie. Heureusement il avait pu compter sur sa mère.

“Oh je vois..” dit-il passant une main réconfortante dans le dos de sa fille.

Le premier cœur brisé. Aucuns parents ne souhaitaient voir les peines de coeur de leur enfants. C’était ce qui faisait le plus mal. C’est encore plus douloureux lorsqu’elle fait référence à la même peine que la mort de sa mère. Eric avait peur que Lana redevienne muette, qu’elle se ferme comme une coquille. Hors de question qu’il laisse les choses se passer comme ça. C’était bien trop dur pour lui d’imaginer retourner à cette époque.

“Au fond c’est comme si tu perdais un être cher une nouvelle fois. Ça fait mal et ça te rend triste.”

C’était normal qu’elle soit triste, perdre un être aimé était douloureux. Peut-être même que la mort était plus simple à guérir. Au fond Eric n’avait jamais vraiment eu de peines de coeur, Olivia a été la première qu’il a réellement aimé. Celle pour qui il vivait. La perdre si brutalement avait été désastreux mais il s’était relevé pour ces enfants. Il était d’accord avec Lana, malheureusement ce n’était pas comme ca que les fonctionnaient. La tristesse était l’équilibre du bonheur comme le bien l’était pour le mal.

“Tu as raison, personne ne mérite de souffrir. Cependant la vie est ainsi faite. Si cette personne ne souhaite pas être sauvée il vaut mieux parfois l’accepter car même avec tous les efforts que tu pourras faire si cela ne vient pas d’elle il sera impossible pour toi de la sauver. Je sais que tu te dis qu’elle doit être sauvée, et que tu serais capable de tout pour ça. Pour sauver ta mère j’aurais fait n’importe quoi pour qu’elle soit à tes côtés à ton frère et toi. Elle était notre rayon de soleil.”

Eric essayait de lui dire les bons mots, la réconforter et tenter de lui faire comprendre qu’elle devait continuer d’avancer malgré ce qu’il se passait. Ce n’était pas simple il le savait, et il ne disait en aucun cas qu’elle oublierait rapidement. Les peines étaient parfois longues à guérir mais une chose était sûre, il sera là pour elle. Il la lache doucement pour la tirer vers le salon avant de s’asseoir avec elle.

“Tu sais Lana, la vie est faite d’épreuve. La vie teste en permanence ta force et ton envie de vivre. Si tu décides de sauver celle que tu aimes, non seulement tu risques de t’y faire embarquer sans même réussir ton objectif. La meilleure des choses est d'attendre même si c’est douloureux. C’est son choix pour ne pas qu’elle te fasse plonger aussi. Dis toi qu’elle a au moins cette lucidité et que tout n’est pas forcément perdu. Cependant elle doit tracer son chemin seule.” dit-il d’une voix calme passant sa main dans les cheveux de sa fille pour l’apaiser.

C’était loin d’être facile de voir sa fille dans cet état. Il voulait lui redonner le sourire et faire au mieux pour qu’elle se sente moins mal.  
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07.10.23 16:56
Redonner le sourire

Juillet 2023


La première peine de cœur. Personne ne pouvait y échapper, même pas la pauvre Lana qui savait à présent à quel point le palpitant pouvait se déchirer à chaque battement. Plus ce dernier continuait son chant et plus la jeune fille avait l'impression qu'il se brisait. Alors les larmes coulent de cette douleur qui ne pouvait rester sourde. De toute manière, Lana n'a jamais été doué pour retenir ses émotions. Elle s'est toujours laissée aller dans sa sensibilité et dans son émotivité. C'est ce qui faisait à quel point la demoiselle était attachante. Un rien pouvait lui arracher une larme ou bien un sourire. Elle était sensible au monde qui l'entourait, mais aussi à son propre univers. Plus elle avançait dans le temps et plus la demoiselle découvrait de nouvelles choses qui autrefois lui échappaient.

Et oui, elle grandit.

Et en grandissant, la douleur vient autant que le bonheur, mais il faut savoir y faire face, apprendre, accepter, mais surtout aller de l'avant. Dans sa première découverte du chagrin, Lana se tournait vers l'homme qui formait son univers. Son père. Il possédait cette force sur laquelle celle-ci pouvait se reposer. Il était comme une gargouille protégeant un lieu sacré expulsant le mal et toute la négativité du monde. Il était son bouclier ou bien cette couverture chaude et douce qui vous protège d'un hiver naissant. Son père était un roc qui savait effacer la peur lorsque le premier coup de tonnerre pourfendait le ciel.

“Oh je vois..”

C'est un regard d'une grande tristesse qui se pose dans les pupilles claires de son père. Il comprend ce qui chagrine tellement la jeune fille depuis plusieurs jours, et ce, au point de ne plus vraiment faire attention à ce qui se dit autour d'elle, mais également à ce qu'on peut lui dire.

“Au fond c’est comme si tu perdais un être cher une nouvelle fois. Ça fait mal et ça te rend triste.”

Hochant la tête, Lana acquiesce aux mots de son père. Elle souffre de ne plus pouvoir être à nouveau avec Anaya, mais surtout de ne pas pouvoir l'aider. La McMillan se fiche d'être avec elle ou non, elle veut simplement qu'elle soit bien, heureuse et surtout loin de tous ces vices.

“Tu as raison, personne ne mérite de souffrir. Cependant la vie est ainsi faite. Si cette personne ne souhaite pas être sauvée il vaut mieux parfois l’accepter car même avec tous les efforts que tu pourras faire si cela ne vient pas d’elle il sera impossible pour toi de la sauver. Je sais que tu te dis qu’elle doit être sauvée, et que tu serais capable de tout pour ça. Pour sauver ta mère j’aurais fait n’importe quoi pour qu’elle soit à tes côtés à ton frère et toi. Elle était notre rayon de soleil.”

Mettant une mèche de ses cheveux derrière son oreille, Lana l'écoute en baissant la tête. Le regard de son père était parfois dur à regarder, cela faisait redoubler son mal plus encore lorsqu'il parlait de cette façon. << J'arrive pas à comprendre… Je n'arrive pas à admettre mon impuissance. Qu'elle soit avec moi ou non, je m'en moque, je veux juste qu'elle soit heureuse et loin de tous ces démons. >> Le bien-être de quelqu'un que l'on aime, c'est ce qui compte non ? Lana n'arrête pas de se le répéter encore et encore.

Quand il parle de sa mère, Lana le regarde dans les yeux et perçoit ce puits de tristesse qui ne s'est jamais refermé et cela avait le don d'achever la pauvre demoiselle qui ne souhaitait que le bonheur des siens. << Elle me manque… Y a des moments où j'ai peur de ne plus me souvenir de l'intonation de sa voix… >> Sa mère lui manquait. Personne ne pourrait la remplacer même si Lana a eu des femmes dans sa vie qui l'ont aidé. Sa nourrice et sa tante. Mais rien ne peut remplacer une mère. Son étreinte ou encore ce parfum sucré qui éveillent encore quelques-uns de ses souvenirs.

Main dans celle de son père, Lana le suit jusqu'au salon où elle prend place sur le canapé à côté de lui. Elle l'observe, toujours aussi triste. Retrouver le sourire lui semblait impossible pour le moment. Sans doute, lui faudra-t-il beaucoup de temps avant que cela ne soit le cas.

“Tu sais Lana, la vie est faite d’épreuve. La vie teste en permanence ta force et ton envie de vivre. Si tu décides de sauver celle que tu aimes, non seulement tu risques de t’y faire embarquer sans même réussir ton objectif. La meilleure des choses est d'attendre même si c’est douloureux. C’est son choix pour ne pas qu’elle te fasse plonger aussi. Dis toi qu’elle a au moins cette lucidité et que tout n’est pas forcément perdu. Cependant elle doit tracer son chemin seule.”

<< Pourquoi, j'ai l'impression que la vie ne fait que me tester ? >> C'est presque agacée que la jeune fille pose cette question. Sa vie a été une succession de douleurs. La mort de sa mère. Les humiliations constantes de ceux qui se sont moqués de son poids. Et maintenant, le choix radical et destructeur d'Anaya. << De la lucidité… Ou bien son amour pour moi… >> Lana veut croire qu'Anaya a eu des sentiments pour elle. Chaque moment passé ensemble, c'était comme pouvoir respirer à nouveau après avoir été trop en apnée. Anaya restera toujours le meilleur souvenir de Lana, mais aussi le plus douloureux. << On me dit toujours de penser à moi, mais quand je le fais, j'ai l'impression que tout part en vrille. >> Lâche-t-elle autant que des larmes. << Peut-être que je ne suis pas faite pour penser rien qu'à moi. >> Elle joue avec une mèche de ses cheveux qu'elle enroule autour de son index. << Je devrais me contenter de ce que j'ai comme je l'ai toujours fait… Et de préserver le bonheur de ceux que j'aime… Kenny… Tata… Matt… Noah… Ava… Et toi… Surtout toi papa… Quand est-ce que tu souriras à nouveau ? >> Elle lève les yeux lui. << Pourtant t'as pu sourire y a pas longtemps, mais… Plus maintenant. Toi aussi, tu plonges dans un puits de souffrance. >> Elle pose sa main sur la sienne pour la serrer avec douceur. << Tu mérites de sourire papa… Et ne dis pas que tu le fais parce que je ne te croirais pas… Tes yeux pleurent et moi, je peux le voir. >> Durant son mutisme, Lana a passé son temps à observer le monde autour d'elle. Si sa voix ne s'exprimait plus, elle a vite su comment se faire comprendre en plus de la langue des signes. Et durant cette période, elle a rapidement perçu le chagrin que son père dissimulait pour le bien-être de son frère et elle. << J'ai lu dans un livre que personne n'est fait pour être seul… Et que cela vaut autant pour les humains que les animaux… À moins que tu ne sois un loup… Mais eux sont à part… >>


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14.10.23 13:47
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(   @Lana McMillan   )


Eric comprenait le ressenti de sa fille qui était totalement légitime. Lui aussi s'était senti impuissant lorsqu’Olivia était morte. Il aurait voulu faire quelque chose, même donner sa vie en échange de la sienne s’il avait pu.

“Elle nous manque tous. Moi aussi j’avais cette peur, mais même si tu ne te souviens plus de l'intonation de sa voix, elle restera toujours dans ton cœur.”

Eric avait énormément de souvenirs avec elle, elle faisait partie de la plus belle partie de sa vie, c’était elle qui la rendait si incroyable. Bien sûr aujourd’hui il avait ses enfants pour égayer ses journées, mais c’était différent. Il se couchait seul et se réveillait seul. Sa présence lui manquait plus que tout. Il arrivait même que le père de famille l’imagine dans les différentes pièces de la maison pour apaiser sa peine. Pour l’instant rien n’est grave, il est entouré de ses enfants, même s’il sait que cela ne sera pas éternel, ils s’approchent de l’âge pour partir de la demeure familiale, chose qui l’éffraie.

“Oui l’amour qu’elle a pour toi la pousse à cette lucidité.”

Au fond, si cette jeune fille ne se préoccupait pas de Lana, elle l’aurait laissée plonger avec elle sans se soucier des répercussions. Eric était rassuré de savoir qu’elle n’avait pas embarquée sa fille dans cette merde bien qu’il ne savait pas réellement de quoi il en retournait. Maintenant qu’il savait ça, il ferait encore plus attention à sa fille. Il ne voulait pas qu’elle sombre et même si c’était difficile. Il l’écoute alors qu’elle dit ne pas être faite pour penser à elle, elle enchaîne sans qu’il ne puisse réellement placer un mot, alors qu’elle pose sa main sur celle de son père il soupire doucement.

“Lana…” dit-il alors qu’elle poursuit.

Elle veut le revoir sourire lui aussi, il le méritait. Il savait qu’elle avait raison dans un sens même si en compagnie de ses proches Eric savait sourire, pour ce qui était du reste il n’y arrivait pas. Reprendre le cours de la vie sans elle était compliqué tellement il l’avait aimé. Il sait que son cœur ne pourra jamais l’oublier ou l’effacer.

“Je sais, mais ta mère occupe une place bien trop grande dans mon coeur pour le moment. Je ne veux pas me mettre avec quelqu’un si mon coeur ne souhaite pas l’aimer. Tout le monde mérite quelqu’un qui l’aime sincèrement. J’ai essayé, mais ce n’est rien de concluant pour le moment. Il me faut du temps.“

Il ne sait pas combien de temps cela prendra, ni même s’il pourra de nouveau être avec une femme. S’il avait interrompu sa relation avec Enaya c’était pour ne pas qu’elle souffre plus, elle méritait d’avoir quelqu’un qui l’aimait réellement. Bien sur Eric l’appréciait pourtant à chaque fois il avait sa femme dans la tête. Olivia était là en permanence. Il n’y avait qu’avec ses proches que la douleur était moins grande car il pouvait parler d’elle librement. Il faut avouer que parler de l’amour de sa vie avec sa conquête n’était pas une bonne idée. Son cœur n’était pas guéri même s’il s'était rendu compte que la douleur était un peu moins violente.

“Ne crois pas que je me ferme à l’amour. Je veux simplement pouvoir le vivre à nouveau bien que je sais que rien n’égalera la relation que j’ai pu avoir avec ta mère.”

Il le pensait sincèrement. Peut-être qu’il se trompait. Peut-être qu’il retrouverait quelqu’un qu’il saurait aimer de tout son cœur. Mais pour le moment il ne s’en sentait pas capable.  

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remy
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16.10.23 21:55
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Juillet 2023


Son père ne pouvait que voir la détresse de sa fille. Lana était déjà perturbée par tellement de choses. Des craintes, légitimes pour certaines, mais qui permettaient de la faire avancer. Mais d'autres étaient des angoisses qui la bloquaient, pire qui la faisaient reculer. Cependant, la McMillan avait la chance d'avoir une famille capable d'adoucir les ressentis qu'elle pouvait avoir. Son père savait comment la calmer et la rassurer. Ce n'était pas toujours un succès immédiat, mais la demoiselle prenait son temps. Avancer comme elle le pouvait. Courir pour trébucher lourdement n'était pas la façon la plus fiable pour la jeune fille. Lana était le genre à prendre son temps, à réfléchir à toutes les possibilités. À vouloir avoir plusieurs portes de sortie afin de pouvoir rebondir. Se préparer pour ne pas se retrouver démunie. C'était la prudence qui la définissait le plus souvent même s'il restait encore ce côté fonceur propre à son âge. Elle ne pouvait pas être aussi sage que son père. Lana n'avait que 18 ans et on l'oubliait rapidement tant, elle était mature. Elle-même l'oubliait par moment avec tout ce qu'elle a pu vivre et ce qu'elle continuait à combattre.

“Elle nous manque tous. Moi aussi j’avais cette peur, mais même si tu ne te souviens plus de l'intonation de sa voix, elle restera toujours dans ton cœur.”

Sa mère. Le manque pesait parfois plus lourd que certains jours. Il y avait un tas de choses que Lana imaginait avoir pu faire avec sa mère. S'imaginant sa fierté quand elle a gagné son concours ou quand elle a reçu le livre de cuisine que la demoiselle avait écrit comme l'une des récompenses du concours. Cet argent que Lana avait épargné et qu'elle continuait à mettre de côté pour préparer son avenir. Elle aurait tant voulu avoir sa mère pour l'aider à affronter les désarrois propres à une fille de son âge. Mais elle n'y avait pas le droit. La vie lui avait retiré cette joie.

Hochant la tête, Lana tient la main de son père pour la serrer doucement. Elle espérait ainsi sentir cette force que son père possède comme Atlas pouvant soutenir le monde malgré son épuisement. << Tu crois que… Tu crois que maman serait fière de moi ? >> Si Lana savait que son père l'était, elle voulait savoir concernant sa mère. Il la connaissait mieux qu'elle et il l'avait eu plus longtemps que Kenneth et elle. Les souvenirs de Lana était flous, c'était une protection de son esprit selon le pédopsychiatre qui l'avait suivi. Une barrière pour ne pas s'imposer trop de souffrance que son cœur pouvait en accepter.

“Oui l’amour qu’elle a pour toi la pousse à cette lucidité.”

Un sanglot lui échappe quand elle entend ces mots de la bouche de son père. La sauver pour ne pas la faire plonger avec elle. << Quand est-ce que je n'aurais plus mal ? >> C'était la seule question qu'elle parvenait à poser alors que la pauvre sentait son cœur se déchirer de toute part. Cette sensation du palpitant que vous tentez avec violence d'accrocher les morceaux, mais qui finit par se briser à nouveau sans qu'on ne parvienne à faire quoi que ce soit.

“Lana…”

Elle refuse qu'il la coupe. Oui, Lana souffre, mais elle n'était pas la seule. Son père aussi. Alors le mal-être de son père se rajoutait à la douleur de son cœur. Inconsciemment, Lana déviait la conversation d'elle pour oublier à sa façon une souffrance qui ne pourrait pas s'apaiser pour le moment. Elle n'était pas prête. Pas prête à oublier. Ni prête à oublier Anaya.

“Je sais, mais ta mère occupe une place bien trop grande dans mon coeur pour le moment. Je ne veux pas me mettre avec quelqu’un si mon coeur ne souhaite pas l’aimer. Tout le monde mérite quelqu’un qui l’aime sincèrement. J’ai essayé, mais ce n’est rien de concluant pour le moment. Il me faut du temps.“

Est-ce que son cœur est prêt et veut vraiment aimer ? C'était dur de combattre un fantôme omniprésent dans le cœur de quelqu'un. Son père a toujours été l'homme le plus fidèle à la mémoire de sa mère. Il reste amoureux d'elle malgré le temps qui s'est écoulé depuis sa mère. << Oui, mais est-ce que tu t'inclus dans ce "tout le monde", papa ? >> Elle avait parfois l'impression qu'il s'interdisait d'avancer par peur d'oublier et de s'éloigner trop de sa mère. Ce qu'elle pouvait comprendre. Lana, les a toujours vu très amoureux l'un de l'autre.

“Ne crois pas que je me ferme à l’amour. Je veux simplement pouvoir le vivre à nouveau bien que je sais que rien n’égalera la relation que j’ai pu avoir avec ta mère.”

<< Je sais… Mais toutes les histoires sont différentes, papa. >> Elle vient le prendre dans ses bras pour le serrer contre elle. Cela la rassurait. << Je n'ai plus beaucoup de souvenirs de maman, mais je sais qu'elle aurait voulu que tu sois heureux… Il n'y avait rien de plus beau pour maman, que de te voir sourire et respirer. >> Elle s'écarte doucement de lui. << Je veux dire, respirer et tout ressentir jusqu'au plus profond de toi. Te souvenir sans plus souffrir, papa. >> Elle ancre son regard dans le sien. << Tu dis souvent que notre bonheur est la chose la plus importante pour toi… Alors, songe que le tiens l'est tout autant pour moi papa. Je t'aime et je veux simplement te voir bien et heureux. >> Bien qu'il ait dit qu'il ne se ferme pas à l'amour, Lana pense qu'inconsciemment, c'est quelque chose qu'il fait. << Tu ne penses pas que… Qu'inconsciemment, dès que tu sens que tu peux être heureux, tu finis par t'éloigner et tout arrêter ? >> C'était une possibilité comme une autre. En tout cas, Lana veut être sûre que rien ne le bloque et elle veut aussi qu'il comprenne que Lana ne sera jamais réticente à son envie d'avoir une autre femme dans sa vie. Oui, elle le pense, mais comment réagira-t-elle réellement lorsque cela arrivera ?


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25.11.23 15:21
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(   @Lana McMillan   )


C’était réellement dur de voir sa fille dans cet état. Il tentait de la réconforter comme il le pouvait mais ce n’était pas ce qu’il y avait de plus simple. Éric était persuadé qu’Olivia s’en serait mieux sorti que lui. Elle arrivait toujours à trouver les bons mots, ce qu’il fallait dire pour redonner de la motivation ou le moral. Il espérait qu’il était un bon père, il faisait toujours de son mieux pour que ses enfants soient bien élevés et qu’ils soient heureux. C’était ce qui comptait le plus pour lui.

“Je le sais bien Lana. Il m’est impossible de faire passer mon bonheur avant le tien ou celui de ton frère. Tout comme tu ne fais pas passer ton bonheur avant le mien. Vous voir heureux avec ton frère est ce qui me rend le plus heureux.” dit-il simplement.

Il connaissait sa fille, elle tenait de lui même si elle était presque une copie de sa mère. Il savait très bien que ses enfants tenaient à ce qu’il soit heureux. Ces deux enfants étaient ce qu’il avait de plus précieux, ce qui comptait le plus.  Tout ce qui pouvait rendre heureux ses enfants le rendait lui-même heureux. Eric savait qu’Olivia serait fière de leur fille et de ce qu’elle devenait, lui-même l’observait avec une certaine fierté. Cela n’avait pas été simple pour lui d’élever ses enfants seul, mais il avait réussi à en faire de bonne personnes.

“C’est peut-être possible Lana, je ne peux rien te confirmer. Mais je ne souhaite pas que tu penses que j’aime rester seul.”

Éric ne fuyait pas le bonheur, lui aussi voulait être heureux. Il l’était même s’il n’avait personne dans sa vie. Dans un sens, il savait où sa fille voulait l’amener. Elle voulait qu’il refasse sa vie avec une autre femme, qu’il puisse aimer de nouveau. Lui aussi le souhaitait mais ce n’était pas encore le bon moment, il était patient et ne voulait pas bousculer les choses. Il le sentirait au fond de lui lorsqu’il arriverait à nouveau à partager son coeur.

“J’aimerais pouvoir retrouver quelqu’un avec qui partager des choses comme j’ai pu le faire avec ta mère.”

C’était vrai, mais il pensait encore bien trop à elle pour aimer quelqu’un d’autre. Ce n’était pas aussi simple, l’amour était une chose bien compliquée. Surtout lorsqu’on avait pu connaître l’amour avec un grand A. C’était difficile de penser pouvoir aimer quelqu’un d’autre aussi fort, alors que son âme soeur n’était plus là. Car oui Olivia était son âme soeur, celle qui lui collait à la perfection.

“L’amour est une chose complexe, j’ai aimé ta mère tellement fort.” dit-il sincèrement.

Olivia lui manquait. Les moments passés avec elle étaient tous plus incroyables les uns que les autres. Il avait pu profiter avec elle, et il était vrai que se retrouver sans elle, l’avait énormément chamboulé. Son rythme de vie était différent, et il avait appris à vivre avec, bien que cela ne voulait pas dire qu’il était prêt à reprendre un nouveau rythme. Il avait déjà bien des choses à gérer, entre le conseil, ses enfants et son travail de professeur. Eric n’avait pas spécialement de temps à consacrer à un potentiel amour. De plus, il ne voulait pas forcer les choses et préférait que cela vienne naturellement.
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14.12.23 1:13
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Juillet 2023


Si Lana souffrait de ce qu'il se passait avec Anaya, elle savait pertinemment que son père n'était pas toujours heureux. Alors, cela ajoutait à son propre chagrin. Son envie de le voir enfin rire et sourire se faisait de plus en plus présent dans le cœur de la demoiselle. Mais peut-on réellement commander quelque chose pour lequel on n'était pas suffisamment prêt ? Même si Lana voulait pousser son père, elle savait tout autant que l'amour reste complexe et donc difficile à accepter lorsque soi-même, on n'est pas prêt à s'y ouvrir. Surtout quand on a connu un amour aussi fort comme son père a pu le connaître avec sa mère. Du peu de souvenirs que Lana possédait, elle se souvient très bien à quel point ses parents s'aimaient. Et Lana, c'était ça qu'elle voulait dans sa vie. Même si on lui disait qu'elle était encore jeune, la demoiselle appartenait à cette catégorie de personnes qui savaient déjà ce qu'elle souhaitait pour faire battre son palpitant autant dans le professionnel que dans le privé. Si elle pensait que le privé commençait à scintiller, elle se rend compte que les ténèbres pouvaient frapper à tout moment. Ce qui aujourd'hui la fait pleurer dans les bras de son père.

“Je le sais bien Lana. Il m’est impossible de faire passer mon bonheur avant le tien ou celui de ton frère. Tout comme tu ne fais pas passer ton bonheur avant le mien. Vous voir heureux avec ton frère est ce qui me rend le plus heureux.”

Lana le regarde et elle ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire. Voilà un point sur lequel elle ressemble à son père. Si physiquement, on lui dit qu'elle ressemble à sa mère, chose dont elle a parfois du mal par la douleur que cela peut lui procurer, une autre part d'elle, reste fière de ces paroles apaisantes. Au niveau du caractère, son père et elle sont semblables. Le bonheur de leur entourage, c'était là, le moteur de leur vie. Ce qui les rendait heureux. Et Lana s'en voulait d'être malheureuse et donc d'inquiéter son père en ce moment. << Je suis désolée papa… On ne peut pas dire que je sois… Très heureuses ces derniers temps. >> Elle baisse la tête honteuse. Lana ne voulait pas toujours se confier pour ne pas inquiéter les siens. Mais cette fois-ci, c'était trop lourd. De plus, voir le visage de son père s'assombrir par l'inquiétude avait suffi à la demoiselle de se confier sur ses états d'âmes.

Elle souffre.

C'est un passage obligé dans une existence. Il faut bien un premier chagrin d'amour. C'était comme ça. Personne n'y échappait vraiment. Mais naïvement, Lana aurait pensé être immunisée après avoir autant souffert dans son enfance après la mort de sa mère. Si elle sait qu'Anaya a mis un terme à leur lien pour la préserver, Lana voyait cela comme un échec de sa part. De ne pas avoir su l'aider comme elle l'aurait souhaité.

“C’est peut-être possible Lana, je ne peux rien te confirmer. Mais je ne souhaite pas que tu penses que j’aime rester seul.”

Bien sûr, Lana se centre sur son père et pour qu'une fois, il se confie, la jeune femme ne va pas se priver pour l'écouter. Tout du long, elle tient sa main, comme lui l'a toujours fait depuis qu'elle était petite. << Oh, je ne le pense pas… Qui aime vraiment rester seul ? >> Personne, on a tous besoin de quelqu'un. La solitude n'est qu'un sentiment passager pour Lana. Parce que lorsque l'on trouve une présence réconfortante, on tient à la garder et à la préserver autant que possible.

“J’aimerais pouvoir retrouver quelqu’un avec qui partager des choses comme j’ai pu le faire avec ta mère.”

<< Mais tu ne te sens pas prêt… >> Fit-elle à la fin de sa phrase. Son amour pour sa mère, elle pouvait encore le lire aujourd'hui. Aucune femme ne serait capable de battre un fantôme encore très présent dans l'esprit et le cœur de son père. Lana s'en rendait un peu plus compte à chaque mot que ce dernier pouvait prononcer.

“L’amour est une chose complexe, j’ai aimé ta mère tellement fort.”

Touchée, Lana sent les larmes monter à ses yeux. C'était tellement beau même si la tristesse envahissait le salon en cet instant. Se mordant la lèvre, la jeune femme finit par prendre son père dans ses bras et le serrer aussi fort qu'elle le pouvait. << Tu peux te reposer un peu sur moi aussi papa… Si t'as besoin de parler de maman, je suis là… >> Il était temps que son père comprenne que la petite fille a grandi et qu'elle était prête à être celle qui offre une oreille attentive. << Si tu veux pleurer… Alors on pleurera tous les deux… Je continuerais à te serrer contre moi, jusqu'à ce que ça s'arrête. >> Oui, elle savait que son père n'était pas fermé à avancer, mais qu'il n'était pas non plus prêt à s'ouvrir dans l'immédiat. Que ce dernier ne se ferme pas totalement, suffisait à soulager Lana. << Maman a eu tellement de chance de t'avoir dans sa vie… Je suis persuadée que maman a été heureuse jusqu'à la fin. >> Même si la vie a été bien cruelle de leur enlever une aussi belle personne. Serrant un peu plus son étreinte, Lana lâche un sanglot. C'était toujours délicat de parler d'elle surtout que sa mort a été suffisamment traumatisante pour la faire arrêter de parler. << Elle me manque. >> Finit-elle par lâcher. Cela aurait été tellement bien de discuter des histoires de cœur avec elle, sans doute, aurait-elle trouvé de quoi la rassurer, mais il y avait un tas de choses autour aussi pour lesquelles Lana aurait adoré avoir sa mère. Elle essaie de résister au quotidien, mais Lana reste un être humain, facilement faible face aux émotions qu'on lit facilement sur son visage.

Au fond, avait-elle vraiment guéri de tout cela ?

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15.01.24 16:08
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(   @Lana McMillan   )


L’amour que portait Eric pour sa défunte femme était si grand. Au fond de son cœur, il savait qu’il ne pourrait jamais aimer comme il avait pu aimer Olivia. C’était tout simplement impossible. Le brun détestait pleurer et encore plus devant ses enfants, s’il le faisait c’était car c’était impossible de se retenir. Il avait été élevé dans cette bulle, et avait toujours tenté de cacher ses émotions, seul Olivia arrivait à lui enlever ce voile.

“Je le sais Lana. Je sais que je peux compter sur toi, tout comme je peux compter sur ton frère.”

Ses enfants étaient là pour lui, surtout qu’ils étaient maintenant grands, son fils avait d’ailleurs l’âge pour quitter la maison. Même si le père de famille n’avait pas hâte de voir ses enfants s'envoler, il savait que cela ne tarderait pas trop à arriver. Cela le rendait d’ailleurs un peu triste, bien qu’il était fier de voir l’évolution de ses enfants. Son fils était presque vétérinaire et quant à Lana elle était une excellente pâtissière qui travaillait dans l’entreprise de sa tante, la soeur d’Olivia. Il n’avait pas vu les années passées, elles s’étaient écoulées si rapidement. Cela faisait déjà presque 12 ans qu’Olivia était décédée.

“Tout comme elle avait une chance incroyable de vous avoir toi et ton frère. Votre arrivée l’a rendu tellement heureuse. Elle aurait tellement mérité de vous voir grandir, de voir les personnes fortes que vous êtes.” dit-il alors qu’il glisse la main sur la joue de sa fille essuyant une de ses larmes.

Il avait eu une histoire extraordinaire avec son épouse, elle lui avait donné deux magnifiques enfants qui les comblait de bonheur. Lui aussi savait que sa femme avait été heureuse jusqu’au bout, ils ont eu des hauts et dese bas c’était vrai. Mais chaque couple en avait plus ou moins, ils avaient toujours réussi à surmonter ça. L’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre était inconditionnel. Cela n’aurait probablement jamais pu changer.

“Comment ne pourrait-elle pas nous manquer ? C’était une femme exceptionnelle et elle restera toujours dans notre coeur.” dit-il en pensant à elle.

Eric savait à quel point, il avait eu de la chance d’avoir pu rencontrer l’amour avec un grand A. C’était quelque chose qui lui était tombé dessus sans qu’il ne s’y attende. Elle était si belle, si incroyable.

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26.01.24 21:29
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Juillet 2023


Lentement, Lana passe son propre mal au second plan. Elle ne peut pas rester insensible à cette tristesse qu'elle voit dans le regard de son père lorsqu'il se rappelle sa mère et tous les moments qui lui ont été arraché et qu'ils auraient pu vivre. La jeune femme sait très bien qu'en voyant son frère et elle, son père pensait forcément à sa mère. Elle aurait été si fière de voir comment ses enfants évoluent dans la vie. Lana pouvait le comprendre parce qu'il y a des moments, où celle-ci s'imagine comment sa mère ferait ou réagirait à chaque chose que Lana faisait. C'était quelque chose qui était rassurant et qui permettait à la jeune femme de passer au-dessus de certaines angoisses qui la prenait. Hier encore, elle s'était imaginée sa mère et sa voix rassurante pour l'aider à passer cette douleur liée à une première histoire d'amour fichue. C'était très dur pour Lana, elle avait encore des sentiments sincères pour Anaya, mais cette dernière en avait décidé autrement.

Sa main serrant celle de son père, elle sourit lorsqu'il lui affirme qu'il savait qu'il pouvait compter sur ces deux enfants. Cette certitude, on ne pouvait pas en douter. Le petit clan qu'il formait était aussi solide qu'une meute de loups. Lana pose son front sur l'épaule de son père, ce soutien puissant et indéfectible de sa vie. Lana ne pouvait imaginer sa vie sans son frère et son père. C'était d'ailleurs une souffrance perpétuelle que de savoir qu'ils pouvaient disparaître à tout moment. Petite, cela l'angoissait tellement qu'elle ne lâchait pas son père se cramponnant à lui pour lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas qu'il s'en aille. Le seul son qui sortait de sa bouche à l'époque où elle ne pouvait pas parler, c'étaient ses pleurs. La mort de sa mère l'avait grandement traumatisé et il y résidait des bribes de cette angoisse. Lana pouvait mieux la contrôler, mais quand rien n'allait cela revenait en force, la frappant au visage avec une violence inouïe.

“Tout comme elle avait une chance incroyable de vous avoir toi et ton frère. Votre arrivée l’a rendu tellement heureuse. Elle aurait tellement mérité de vous voir grandir, de voir les personnes fortes que vous êtes.”

Sa main toujours dans celle de son père, Lana esquisse un sourire même si l'émotion gagnait du terrain. C'est vrai que la vie a été injuste de leur arracher une si belle personne. << Je préfère imaginer qu'elle nous voit même si elle n'est plus là. >> Un fantôme bienveillant qui veillait sur eux même si eux-mêmes ne pouvaient pas la voir. C'était la manière la plus saine qui permettait à Lana de sourire et de croire encore qu'il n'y avait pas de véritable fin. Juste une autre étape de la vie, sur un autre pan de réalité qui pouvait se confondre avec celle des vivants. L'un et l'autre marchant sur la même route sans qu'ils ne puissent les voir forcément. Relevant son regard vers son père, Lana sourit doucement à son geste. Elle s'était à peine rendu compte qu'elle pleurait.

“Comment ne pourrait-elle pas nous manquer ? C’était une femme exceptionnelle et elle restera toujours dans notre cœur.”

<< Comment on fait pour continuer à être fort papa ? Par moment, j'ai l'impression que tout s'effondre sous mes pas… Comme aujourd'hui. >> S'éloigner d'Anaya brisait le cœur de Lana, elle l'aimait et sans doute n'avait-elle pas vu que les addictions de celle qu'elle l'aimait, l'éloignait peu à peu d'elle. Sans doute encore trop naïve et stupide pour réaliser que la réalité n'avait rien de très reluisant. << Est-ce que j'ai été stupide de croire que je pouvais l'aider ? >> Elle se mord la lèvre, une façon bien à elle de taire cette crise de larmes qui la menaçait. << J'ai été trop bête… Mais je voulais tellement y croire aussi papa… Est-ce que c'est mal ? >> La souffrance se lisait sur le visage de Lana. Qu'importe le temps qui passe, elle continuera à rester une personne sensible et émotive fragilisée par un passé qui continue de laisser des traces.

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22.03.24 19:35
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Ce n’était pas facile de voir Lana dans cet état, Eric avait toujours privilégié le bonheur de ses enfants avant le sien, parce que ses enfants faisaient partis de son bonheur. Même si cela n’avait pas toujours été simple avec la mort d’Olivia, il s’était battu corps et âme pour garder la tête hors de l’eau pour ne pas sombrer. S’il n’y avait pas eu ses enfants, il ne serait peut-être plus là. Il n’avait pas été loin de la dépression, mais heureusement le père de famille avait pu compter sur ses proches pour l’aider à surmonter cette épreuve. Il était réellement reconnaissant envers la nourrice des enfants qui avait pratiquement fait leur éducation.

“Il le faut, ta mère ne supporterait pas qu’on se laisse aller. On profite autant que possible de la vie même si ce n’est pas toujours facile.”

Être fort était indispensable, la vie était un combat perpétuel. On devait toujours continuer de se battre, même si parfois on voulait tout abandonner. Il connaissait assez bien la situation, il avait pu croiser des personnes toxiques dans sa vie dont sa grand soeur. Il se portait bien mieux lorsqu’il était loin d’elle. Cependant c’était une chose qu’il avait comprise que des années après leur séparation. Leur relation était complètement différente lorsqu’ils étaient jeunes, mais ils avaient tous les deux grandi en changeant de caractère. Eric tentait de trouver les bons mots, les paroles qui pourraient réconforter sa fille mais aussi lui donner le courage dont elle avait besoin pour surmonter cette épreuve.

“Non Lana, tu n’as pas été stupide, ni trop bête. Tu es quelqu’un d’optimiste, tu veux te battre pour les gens qui te sont proches, que tu aimes. C’est naturel et normal, mais parfois les gens préfèrent gérer leur problème plutôt que de te faire sombrer.”

Lana tenait de son père, lui aussi était un optimiste. Il cherchait toujours la bonne partie chez les gens, bien qu’avec le temps il avait appris que certaines personnes n'avaient pas beaucoup de gentillesse. Il se battait pour les gens qu’il aimait, et ne renonçait que difficilement. Avouer à sa fille qu’il avait eu un passé similaire serait peut-être une bonne chose tout du moins il l’espérait.

“Tu sais.. J’ai eu une amie commune avec ta mère qui était dans le même cas. Elle n’a jamais voulu recevoir notre aide, nous avons respecté son choix même si ce n’était pas simple. Les choix ne sont pas toujours facile à faire ou même à accepter. Mais forcer la personne ne peut que la faire t’éloigner de toi et la plupart du temps sans retour en arrière.”

Certaines personnes arrivaient à se sortir de situation difficile, cependant ce n’était pas toujours le cas. Parfois la difficulté était trop grande. Cela avait été le cas pour son amie de l’époque, elle était tombée dans la drogue, et plusieurs années plus tard le couple avait appris sa mort d’une overdose. Cela n’avait pas été facile à accepter, mais c’était le choix de leur amie.

“C’est triste certes, mais on finit par l’accepter et avancer. Elle reviendra peut-être si elle arrive à se sortir de tout ça.” dit-il en passant sa main sur le visage de sa fille pour lui essuyer ses larmes.

Au fond, il pensait difficilement au retour de celle que sa fille avait pu lui décrire. Cependant tout n’était peut-être pas terminé, il fallait laisser le temps à cette fille de se remettre sur pied, de réussir à combattre ses démons intérieurs. Eric comptait veiller sur sa fille, mais aussi la protéger, il ne voulait pas qu’elle se détruise.  
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15.04.24 12:53
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“Il le faut, ta mère ne supporterait pas qu’on se laisse aller. On profite autant que possible de la vie même si ce n’est pas toujours facile.”

Lana se souvenait si peu de sa mère. De ce qu'elle était. De sa voix. De son parfum. Peut-être avait-elle effacé certaines choses de sa mémoire pour faciliter un tant soit peu le processus de guérison. Mais guérissons-nous véritablement d'une perte aussi tragique ? D'une mort qu'on a vu de ses propres yeux au point que cela vous coupe toute envie d'appartenir pleinement à ce monde ? Se taire et se fondre dans le silence ont été la meilleure des choses pour Lana. Cela lui a appris à observer, mais à se centrer à ce qui l'entoure. Même si sa souffrance restait grande, elle avait eu son père pour lui permettre de se soigner. Son père, son frère, sa tante, son cousin et sa nourrice. Mais peut-elle avouer sans honte, que même lorsqu'on est entouré, on se sent terriblement seule ? Est-ce que son père a aussi ressenti cela ? Certainement, s'ils se ressemblent un peu. Si physiquement, on lui dit qu'elle ressemble à sa mère, de caractère, on la rapproche de son père. Dans les deux sens, elle est fière, même si ça peut faire mal quand on la compare à sa mère. Surtout quand on s'en souvient si peu. Ancrant son regard triste dans celui de son père, Lana l'écoute et tente de comprendre ces paroles, mais c'était tellement dur quand son esprit bouillonne de toutes ces émotions qui vous brûlent de l'intérieur. « Ce n'est pas facile… La vie n'est pas un long fleuve tranquille et j'ai l'impression d'être en pleine tempête. »

Son cœur s'arrache autant que ses pensées peuvent la torturer de ces souvenirs qui seront peut-être un jour, source d'un sourire qui naîtra sur son visage. Mais pas maintenant. Pas aujourd'hui.

Néanmoins, la demoiselle se pense stupide de s'être cru assez forte et optimiste pour sauver Anaya. Par amour, elle se pensait capable tout comme ces histoires qu'elle lisait. Mais ce n'est que mensonge. Elle s'est perdue elle-même dans des certitudes. S'est-elle montrée trop étouffante ? Elle ne le pense pas. Ce n'est pas son genre.

“Non Lana, tu n’as pas été stupide, ni trop bête. Tu es quelqu’un d’optimiste, tu veux te battre pour les gens qui te sont proches, que tu aimes. C’est naturel et normal, mais parfois les gens préfèrent gérer leur problème plutôt que de te faire sombrer.”

« Si seulement, elle voulait vraiment les gérer. » Soupira-t-elle en baissant les yeux. Lana était persuadée qu'Anaya avait mis un terme à leur relation pour mieux sombrer. Arriver à un point où elle ne pourrait pas remonter à la surface. Tenant la main de son père, la jeune McMillan espère ainsi à s'accrocher à la certitude que ça ira mieux comme le clame son père. « Je ne sais pas si je dois me sentir mieux qu'elle a fait ça par amour. » Si elle a fait ça, elle aurait pu faire l'effort de s'en sortir. Sous cette pensée de colère, Lana serre les dents pour ne pas crier sa colère. Ce n'était pas facile d'avoir autant d'émotions contradictoires.

“Tu sais.. J’ai eu une amie commune avec ta mère qui était dans le même cas. Elle n’a jamais voulu recevoir notre aide, nous avons respecté son choix même si ce n’était pas simple. Les choix ne sont pas toujours facile à faire ou même à accepter. Mais forcer la personne ne peut que la faire t’éloigner de toi et la plupart du temps sans retour en arrière.”

Soupirant longuement, les larmes coulent le long des joues de Lana. Ses parents ont connu ça aussi et ils ont dû accepter de laisser une amie faire le choix qu'on la laisse tranquille. Est-il possible d'accepter d'avancer alors qu'on laisse derrière soi une personne à qui l'on tient ? Certainement et c'est logique de continuer. On ne peut pas stoppe le cour de sa vie parce que l'autre décide de replonger.

“C’est triste certes, mais on finit par l’accepter et avancer. Elle reviendra peut-être si elle arrive à se sortir de tout ça.”

Tout comme lorsqu'elle était une petite fille, Lana s'allonge sur le canapé et pose sa tête sur les jambes de son père se recroquevillant sur elle-même. Elle comprenait les paroles de son père, mais les accepter, c'était une autre paire de manches. « Et si au final, elle ne veut pas s'en sortir ? Je dois accepter de continuer d'avancer en sachant qu'elle se fait du mal ? » Elle ferme les yeux laissant un sanglot se faire entendre suivi d'un autre et encore un autre. « Comment je vais continuer à vivre et à me regarder dans un miroir s'il venait à lui arriver quelque chose papa ? C'est douloureux. Je pense au pire parce que je sais qu'en plongeant, il se peut que personne ne puisse la ramener à la surface. J'ai essayé papa… Je te jure que j'ai essayé. Mais j'ai pas réussi… » Comme lorsqu'elle a tenté de réveiller sa mère alors que son âme était déjà bien loin. « Je me sens aussi impuissante que lorsque... Maman est partie. » Elle prend la main de son père ayant besoin de s'accrocher à quelque chose. « Désolé papa de reparler de ça... Pardon. »

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