Elle peignait, au calme dans sa petite chambre étudiante, le casque sur les oreilles lorsqu’Elain s’arrêta un moment pour contempler sa toile encore fraîche. Les couleurs se mélangeaient dans une danse harmonieuse. Elle se mit alors à sourire, satisfaite du résultat pour l’instant. Cependant, la sonnerie de son téléphone l’interrompit. La rouquine découvrir alors un message urgent de son amie, Cléo. Sans même prendre le temps de nettoyer ses pinceaux, Elain se leva d’un bond. Elle sentit une vague d’inquiétude la submerger. Elle prit donc son téléphone pour répondre rapidement, et lui dire qu’elle arriverait rapidement !

En quelques minutes, elle était prête à partir ! Son petit sac avec ses affaires en bandoulière sur l’épaule, des traces de peinture encore visible sur ses doigts, et de quoi manger et boire dans un sac à dos, Elain sortit de sa petite chambre en fermant la porte derrière elle. Elle savait que ce n'était pas le moment de se soucier de son apparence.

Arrivée chez Cléophée, Elain sourit en entendant la voix chaleureuse de Cléophée à travers la porte. Elle toqua plusieurs fois, puis on lui ouvrit la porte et elle fut accueillie par l'effervescence amicale de son amie. « Salut Cléo ! Ça va mieux maintenant que je suis ici, » dit Elain en lui faisant un câlin. « Et non, je n'ai pas oublié le pyjama, promis. J'ai même apporté des pop-corns et quelques bouteilles, ça peut aider à remonter le moral d’Evangeline, » ajouta-t-elle en montrant le sac qu'elle tenait.

Les deux amies entrèrent dans l'appartement, où une ambiance chaleureuse régnait déjà. Pourtant, lorsqu’elle observa la jolie blonde, Elain ressentit le poids de la tristesse dans le regard d’Evangeline. Elle la serra donc chaleureusement dans ses bras, voulant lui transmettre un peu de réconfort. « Ça me fait très plaisir aussi. » Répondit la rouquine avec douceur. « On est là pour toi, tu le sais, n'est-ce pas ? Et ce soir, on va tout faire pour que tu oublies un peu tes soucis. » Elain, en tant qu’artiste, avait un sens aigu des émotions et une empathie naturelle envers ceux qu’elle aimait. Elle ressentit donc une profonde compassion en voyant l’expression triste d’Eva. Elle ressentit le besoin instinctif d'être présente pour son amie, de lui apporter un peu de chaleur dans ce moment douloureux.

Les simples gestes étaient parfois plus puissants que les mots. Alors que Cléophée se rapprochait d’elle, Elain ouvrir les bras pour les envelopper toutes les deux dans une étreinte chaleureuse. Les bras de chacune se croisèrent même, formant un cocon réconfortant. Ce câlin était une déclaration silencieuse de solidarité et d’amitié entre les trois filles. C'était comme si, dans cet instant, elles partageaient la même énergie. Les cœurs brisés se serraient, mais l'amour et l'amitié qui émanaient de ce câlin semblaient apporter un soulagement momentané. Pas besoin de parler, les gestes disaient tout. C'était un moment d'intimité partagé, un refuge émotionnel où chacune d'elles pouvait déposer ses fardeaux.



Après quelques instants, le trio se détacha doucement, mais l'atmosphère de réconfort persista. Le sourire d’Elain était même plus lumineux. D’ailleurs, lorsque Cléophée, curieuse, lui demanda ce qu’elle avait ramené, un large sourire étira les lèvres de la blonde. Elle alla chercher une grande bouteille dans son sac et exhiba fièrement sa trouvaille devant ses amis. « J'ai pensé qu'un peu de punch serait parfait pour notre soirée ! » Elle tendit donc la bouteille à son ami pour qu’elle puisse la mettre au frais.
« Mais ce n’est pas tout ! J’ai également apporté quelques petites douceurs ! » Elle vida alors son sac avec enthousiasme, dévoilant un assortiment de gourmandises. « Alors, mesdames, au menu ce soir, nous avons des cookies, des mini-sandwitch au poulet, des fruits frais pour la touche santé et bien sûr… Quelques tablettes de chocolat pour couronner le tout ! » Si avec ces petites contributions, Elain avait réussi a apporter une touche de réconfort à ses amis, alors c’était déjà gagné !


Toujours souriante, Elain répondu avec enthousiasme lorsqu’Evangéline lui demanda ce qu’elle souhaitait boire. « Du punch, évidemment ! J'ai ramené la bouteille spécialement pour l’occasion. » L’excitation dans les yeux de la jeune blonde reflétait d’ailleurs sa détermination à faire de cette soirée une parenthèse joyeuse pour toutes les trois. Toujours dans une ambiance plus légère et pleine d’humour, Elain ajouta en faisant un clin d’œil complice à ses deux amies : « Les filles, vous avez intérêt à pas me laisser picoler toutes seules ! Sinon, je vais finir par danser toute seule dans le salon, et ce serait un spectacle que personne ne veut vraiment voir ! » Elle éclata alors de rire, espérant bien répondre au maître-mot de la soirée : pensée positive ! Elain était cependant consciente que l’alcool n’était pas vraiment la tasse de thé d’Eva, et elle voulait avant tout que la soirée soit un moment agréable pour elle, sans pression ni obligation. Elle lui lança donc un regard complice pour lui prouver que ce n’était que de l’humour.