Accueil(FB) Alone with you | PV : Anaya A. Ortega
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Alone with you (flashback)
Anaya & Lana
La tête allongée sur le matelas, Anaya expire la fumée de sa cigarette magique. Ca ne fait pas longtemps qu’elle a repris le joint, ni même qu’elle a repris l’université. Pourtant, elle avait attendu ce moment toute la journée. Elle écrase la fin de son mégo dans le cendrier à côté de son lit. Il y avait autre chose dont elle avait hâte : passer la soirée avec Lana. D’ailleurs, il fallait qu’elle pense à ranger sa chambre. C’était le bordel. Elle devait cacher sa came et vider le cendrier avant son arrivée. Heureusement, il lui restait encore une heure. Le temps de redescendre de son trip, histoire que ce ne soit pas trop flagrant. Elle se met au travail, faisant de son mieux pour ce que le dépotoir qui lui sert de chambre soit présentable. C’est la première fois qu’elle faisait venir Lana chez elle. La première fois qu’elle faisait venir une amie, ou n’importe qui d’ailleurs. De toute façon, Lana était sa seule amie. C’était assez ironique, elles étaient pourtant de parfaits opposés. Mais Anaya se sentait bien avec Lana. Elle lui donnait envie de devenir meilleure. D’être digne de cette nana, un brin trop parfaite. Et surtout, elle lui permettait de ne pas replonger. De ne pas penser à Alexeï toute la journée. Un peu comme un médicament. Voilà, sa chambre est faite, son matos est bien planqué dans son tiroir à chaussettes et le contenu du cendrier : à la poubelle. Elle file ensuite sous la douche, se lave les mains, les dents et mets du déo. Enfin, elle enfile un jogging gris taille haute confortable et un croc top blanc laissant légèrement apparaitre le bas de son ventre. Ça devrait suffire à cacher l’odeur. En tout cas, Maria ne le remarque pas. Elle est d’ailleurs étrangement souriante ce soir. Est-ce l’idée qu’Anaya soit sortie de sa bulle en fréquentant une nouvelle amie ? Elle semble ravie. « N’oublie pas, si vous avez besoin de quoi que ce soit, tu m’appelles. Passez une bonne soirée » sa sœur lui fit un clin d’œil et Anaya leva les yeux au ciel. « Ouais, ouais. Aller dépêche toi tu vas être en retard » elle ouvre la porte pour pousser Maria à partir. Puis, referme la porte derrière elle.
Elle n’a pas à attendre longtemps, Lana sonne à l’interphone « Je t’ouvre ». Hésitante, elle retourne rapidement dans sa chambre pour vérifier que rien ne traine. C’est bon. Quand elle revient dans le salon, Lana est là. Anaya étire un petit sourire. Elle est trop mignonne dans cette tenue. « Hey » répond t-elle. Les lèvres de son amie se pose sa joue, ça lui provoque un petit truc. C’est déstabilisant. Lana est si gentille. Gênée, elle se recule et écarte les bras. « Bienvenue dans mon humble demeure », m’enfin, celui de Maria. C’est elle qui paye tout au final. « Ouais, un ptit coup de fatigue ça arrive » à vrai dire, ca arrivait constamment. Anaya était vite fatiguée. Fatiguée de lutter contre ses addictions, fatiguée de sa dépression et de devoir supporter ses émotions. Souvent, l’idée de retourner au pays des merveilles lui prend. Tous les jours mêmes. Mais elle se retient. Pour sa sœur. Pour Lana. La brune lui donne l’envie de faire des efforts. Elle attrape le sac de Lana pour la décharger, visiblement cette dernière avait prévu des petites courses. Anaya jette un œil à l’intérieur et esquisse un sourire « intéressant » dit-elle avant de se diriger vers la cuisine pour déposer le sac. « Du coup là, t’as la cuisine » dit-elle en désignant la pièce d’un mouvement de main. Elle est légèrement nerveuse. Pourquoi est-ce Lana qui la rend ainsi ?Elle fait ensuite le reste de la visite de l’appart à Lana : le salon, la salle de bain, la chambre de Maria et pour terminer sa chambre à elle. Une chambre qui n’a jamais été aussi bien rangée d’ailleurs. « Et voilà ma tanière » comme elle aime si bien l’appeler. Cet endroit où elle passe son temps à fumer et se défoncer. Ça doit sentir le parfum, parce qu’elle a fait en sorte de camoufler l’odeur un maximum. D’ailleurs ça lui fait bizarre de se dire que Lana est ici, avec elle, chez elle. Elles vont dormir dans la même chambre, le même lit. Tout en sachant qu’elle est plus qu’une simple amie aux yeux de la métisse. Peut-être pour ça qu’une part d’elle est nerveuse. Elle a peur de faire une gaffe. Peur de faire quelque chose que mal. Parce que c’est ce qu’elle est. Alexeï lui dirait. Elle est ainsi. Et il n’y a que lui qui l’accepte ainsi. Un jour ou l’autre, elle finit toujours par tout détruire. Et elle ne souhaite pas ça à Lana. Elle est trop parfaite. Mais pour l’instant, elle décide de chasser ses pensées et se concentrer sur le moment présent. Ainsi, elle se tourne vers la belle brune. « Si tu veux j’ai un rétro projecteur dans ma chambre. On pourra se matter un film. T’es plus horreur, action, aventure… romance ? » questionne t-elle nonchalante. Mais c’est aussi une technique pour savoir dans quel mood elle était. Et puis au final, il y avait encore tellement de chose qu’elle ne connaissait pas sur elle.
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Anaya & Lana
C’est bon le moment était venu. L’instant présent était la. Lana était ici et leur week-end à deux venait de débuter. Anaya commence par lui faire la visite des lieux. Ça lui permet de bouger, se détendre. Bizarrement, elle est un peu nerveuse. Probablement n’a t-elle pas envie de dire ou de faire quelque chose qui foutrait tout en l’air. Parce que c’est sa spécialité. Tout foutre en l’air. Anaya n’est pas facile comme fille, elle en a conscience, mais elle le devient plus aisément en présence de Lana. « C’est Maria qui a fait toute la déco. Le mérite lui revient » il suffisait de voir l’état de la chambre de la plus jeune des sœurs au quotidien pour savoir que le rangement et la déco n’étaient pas l’unes de ses principales qualités. Mais elle avait fait un effort aujourd’hui : elle avait rangé sa chambre. Chose qu’elle n’aurait jamais fait si Lana ne serait pas venu. Elle la pousse indirectement à se bouger, j’imagine que c’est une bonne chose. Lana lui fait ensuite remarquer qu’elle est fatiguée. Anaya se contente d’hausser les épaules. « Oh, j’ai l’habitude » répond t-elle avec nonchalance. Elle est quotidiennement fatigué. Tirer sur la corde ? Non, elle ne fait pas vraiment d’effort a part pour faire plaisir à sa sœur ou Lana. Sinon, elle reste la plupart de son temps enfermé dans sa chambre à rien faire. Quand elle n’est pas en cours ou avec Lana. Donc non, on ne peut pas dire qu’elle se surmène. En fait, tout ça, c’est surtout dans la tête.
Elle découvre ensuite le sachet de cuisine. Ses yeux auraient presque pu s’illuminer. « Tu es vraiment mon ange de la cuisine » dit-elle sans trop réfléchir à ses paroles. La nourriture, Anaya adore ça. Surtout qu’elle a fumé il y a une heure et donc, ça creuse l’estomac. En plus, personne ne cuisine aussi bien que Lana. Ses plats sont un véritable régale et elle a la chance d’y goûter régulièrement. Notamment quand elle passe la voir pour manger là où elle travaille. La visite se termine par sa chambre. Elle espère que Lana ne détectera par l’odeur qu’elle a essayé de camoufler. Elle est un peu tendu, mais la brunette ne semble pas faire de réflexion. Ses muscles se relâchent, tant mieux. Elle observe Lana entrer dans la chambre. Ça lui fait une sensation bizarre de la voir là mais ce n’est pas désagréable. Elle lui propose alors plusieurs genre de films. L’horreur ne semble pas avoir de succès. « Alors comme ça McMillan, tu as peur des films d’horreur ? » la taquine t-elle d’une voix grave. Anaya commence enfin à se détendre. Même si une partie d’elle est toujours anxieuse, Lana a le don d’apaiser les gens. C’est pour ça qu’elle se sent bien avec elle. Qu’elle a envie de passer du temps avec la brune alors qu’elle est une solitaire d’origine. La métisse attrape l’ordinateur portable sur son bureau et se tourne vers elle. « J’ai tout ce que tu veux, il me suffit de le cracker » dit-elle dans un clin d’œil. Oh, n’allez pas lui faire la morale. Tout le monde le fait ! C’est tellement simple en plus, pas besoin d’être un pirate de l’informatique pour ça. C’est la facilité et Anaya préfère la facilité. La preuve, elle a préféré recommencer à fumer que lutter jusqu’au bout contre ses addictions. Mais bon, au moins, pour l’instant, elle n’est toujours pas retombé dans la drogue dure. C’est déjà ça. Même si elle y pense souvent. Au pays de merveilles. A Alexeï. Lana lui permet d’oublier un peu tout ça. Elle lui fait du bien. Elle est en quelque sorte une bouée de sauvetage auquel elle s’accroche. Même si cette vision des choses n’est pas saine du tout. C’est comme ça, Anaya est une fille dépendante. Elle comble sa dépendance avec Lana, même si ce n’est pas bon.
Lana finit par s’asseoir sur le lit. Anaya pose l’ordinateur à côté d’elle et range ses mains dans ses poches. Elle étire un petit sourire, presque timide. « Je suis contente moi aussi ». Qu’est-ce qui lui prend d’être aussi intimidé ? Vraiment, Lana n’est pas comme les autres. Elle passe ensuite une main dans sa crinière brune « Ouais, on peut faire comme ça ». C’est vrai qu’elle est plus à l’aise chez elle. Mais pour faire plaisir à Lana, elle pourrait faire l’effort d’aller chez elle. Dans ce gros manoir. Parfois, souvent même, Anaya oublie que Lana descend d’une grande et prestigieuse famille. Une famille fondatrice. Il faut dire aussi que la brunette n’en jouait pas du tout. Elle était simple et c’est ce qu’Anaya aimait chez elle. Lana annonce le repas du soir et Anaya se mit déjà à saliver. Qu’est-ce qu’elle avait faim ! « Tu rigoles ? J’adore ça » la simple mention de nourriture lui redonne de l’entrain. Cette fille était vraiment une déesse en cuisine. Elle avait hâte de goûter à tout ça. « Tu me fais rêver » annonce t-elle en parlant du plat. Ou peut être était-ce Lana qui la faisait rêver. Qui sait ? En tout cas, Anaya n’aurait jamais eu assez d’audace avec elle pour le dire clairement dans ce sens la. Elle était comme une ado qui ne savait pas trop comment s’y prendre avec cette fille spéciale. Que ressentait-elle vraiment pour Lana ? Une chose est sure, elle n’était pas qu’une simple amie à ses yeux. Elle se demandait d’ailleurs si c’était réciproque. Peut-être que cette soirée lui apporterait les réponses ? C’était la première fois qu’elles se retrouvaient seule à seule chez l’une d’elle. « D’ailleurs je suis pas la meuf la plus douée en cuisine mais si t’as besoin d’aide… » elle réfléchit « je peux faire bouillir l’eau pour les pâtes » ouais, malgré son air sérieux, ça sonne beaucoup plus comme une plaisanterie. C’est que… Lana fait tellement de chose pour elle. Anaya ne sait pas trop comment apporter sa pierre à l’édifice. Elle s’accroche à la bouée, c’est tout. Mais parfois, elle aimerait la faire avancer cette bouée elle aussi. « Mmh, mouais, je vais plutôt m’occuper du film » reprend t-elle, réalisant qu’elle ne serait pas d’une grande aide en cuisine. Cette réflexion affiche un petit air amusé sur son visage. Quoi que, elle est douée pour cuire des pâtes. C’est le genre de plat qu’elle se cuisine souvent quand elle est seule. L’un des seuls avec le riz. « Tu veux boire quelque chose avant ? » finit-elle par demander. N’est-ce pas la première chose qu’on demande à des invités quand on les reçoit chez nous ? En tout cas c’est ce que Maria fait. Anaya essai de faire les choses bien, à vrai dire, c’est une première pour elle.
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Anaya & Lana
Ca fait tout drôle. En fait, c’est même carrèment déroutant. Lana est comme un ange tombé du ciel, son ange. Elle est belle, gentille, douce. Oui, Anaya n’a jamais rencontré pareille spécimen. Parce que oui, Lana est quelqu’un d’à part. C’est ce qui la déroute. Anaya a encore du mal à comprendre ce qui lui arrive et ses propres réactions. Ça la perturbe et ça la gêne. Mais ce n’est pas quelque chose de mauvais, bien au contraire. Elle est sa bouée de sauvetage. Mais ne nous voilons pas la face, une dépendance en entraine une autre. Lana pourrait vite devenir la sienne, peut-être qu’elle l’est déjà ? C’est même très probable. Au fond, elle en a conscience. Son putain de cerveau a besoin de s’accrocher à quelque chose. Cette chose en ce moment, c’est Lana. D’ailleurs, celle-ci vient se loger dans ses bras pour lui offrir un câlin. Surprise, Anaya se fige durant une seconde avant de refermer ses bras autour d’elle. Elle se sent étrange. C’est très agréable. Elle a l’impression d’avoir 12 ans. Puis Lana se détache à son grand désarroi. Perturbée, Anaya tente de se ressaisir. « Tu m’aides déjà beaucoup tu sais » bien plus qu’elle ne peut l’imaginer. Sans elle, elle serait déjà retournée au Pays des Merveilles auprès d’Alexeï. Lana lui permet d’oublier l’homme qu’elle a dans la peau. Elle a remplacé la violence par de la douceur. Il faut avouer que c’est quelque chose dont Anaya n’a pas l’habitude. Cependant, elle sait aussi que si elle se repose trop sur elle, elle pourrait devenir un poids. Anaya est une femme dépendante et indirectement très toxique. Misé sa guérison sur une seule et unique personne n’est pas bon. Pourtant, c’est ce qu’elle fait. Elle s’accroche désespérément à Lana pour ne pas courir vers Alexeï. C’est un cercle vicieux.
Maintenant que la visite est faite, il est temps de décider de la soirée. Anaya propose un film, savoir que Lana a peur des films d’horreur l’amuse. « J’aime bien, ça rajoute un peu de frissons » avoue la brune. En même temps, Anaya a tendance à aimer se faire du mal. Ce n’est donc pas un petit film d’horreur ou un train fantôme qui irait la déranger. « Mais partons sur du fantastique dans ce cas ! » dit-elle en se levant d’un bond et en attrapant son ordinateur. « On part sur un classique ? Harry Potter ? Le Seigneur des anneaux ? Ou quelque chose de jamais vu. Je pioche au pif dans la liste des nouveautés si tu veux et je laisse le hasard faire les choses ». Anaya aime aussi les films fantastique. C’est une autre façon de s’évader de la réalité pour partir voyager dans un autre monde. Après tout, c’est ça qu’elle cherche en se droguant.
Anaya sourit doucement. Lana est si prévenante. Oui, la métisse n’est pas à l’aise à l’idée de se rendre dans un manoir. En même temps, elles n’appartiennent pas à la même classe. Pourtant, Lana n’est pas comme ce genre de personne. Elle n’est ni superficielle, ni imbue d’elle même. C’est ce que la jeune Ortega aime chez elle. Elle se plonge un moment dans ses yeux et étire un petit sourire en hochant la tête. Elle sait que Lana ne la forcera jamais à rien. Mais c’est plus fort qu’elle. Anaya ne se sent pas à la hauteur de cette nana trop bien pour elle.
« En parlant de ça, il meurt de faim » dit Anaya en parlant de son ventre. C’est sûrement dû au joint qu’elle a fumé tout à l’heure. Elle se lève, ordinateur en main. Elle lui propose d’abord de boire quelque chose. C’est bien ce que les hôtes font généralement, non ? Il faut dire qu’Anaya n’a pas l’habitude d’inviter des gens chez elle. D’ailleurs, depuis qu’elle est ici, Lana est sa première invitée. Ça la stresse un peu mais étrangement, ça lui fait également plaisir. Les deux filles se rendent ensuite à la cuisine. Anaya repose son ordinateur sur la table. Elle s’occupera du film ici, ça lui permettra de discuter avec la McMillan pendant que ses doigts de fées s’occuperont de la cuisine. Elle pose ensuite deux verres sur la table avant de se tourner vers son amie qui lui parle de l’appartement, puis de son père. « Tu as raison, profites en un maximum. C’est important ». Sans s’en rendre compte, ses yeux se perdent un instant dans le vide. En tout cas, c’est ce qu’elle ferait si son père et sa mère étaient encore là. Lana a de la chance et elle fait bien de profiter le plus possible de son père. Ça rappelle à Anaya ce qu’elle aurait aimé faire elle aussi. A la place d’être une adolescente rebelle, elle aurait du chérir ses parents un peu plus. On ne sait jamais de quoi la vie est faite. Des regrets, elle en a des tas et la culpabilité… n’en parlons même pas. Elle se secoue pour se reprendre et ouvre le frigo. « Plutôt soda ou jus de fruits ? » demande t-elle afin de cacher le sentiment qui l’habite. Elle n’a jamais été trop du genre à se livrer. Elle préfère donc détourner la conversation. Anaya sait que Lana ne boit pas d’alcool, elle ne lui en propose donc pas. Une fois que la McMillan a fait son choix, elle verse le liquide dans son verre et lui tend avant de faire de même avec le siens. Elle le porte alors en l’air afin de trinquer avec la jolie brune. « A nous » dit-elle. Elle ne peut s’empêcher de la regarder en souriant, se demandant au plus profond d’elle ce que ce « nous » signifie.
Maintenant que la visite est faite, il est temps de décider de la soirée. Anaya propose un film, savoir que Lana a peur des films d’horreur l’amuse. « J’aime bien, ça rajoute un peu de frissons » avoue la brune. En même temps, Anaya a tendance à aimer se faire du mal. Ce n’est donc pas un petit film d’horreur ou un train fantôme qui irait la déranger. « Mais partons sur du fantastique dans ce cas ! » dit-elle en se levant d’un bond et en attrapant son ordinateur. « On part sur un classique ? Harry Potter ? Le Seigneur des anneaux ? Ou quelque chose de jamais vu. Je pioche au pif dans la liste des nouveautés si tu veux et je laisse le hasard faire les choses ». Anaya aime aussi les films fantastique. C’est une autre façon de s’évader de la réalité pour partir voyager dans un autre monde. Après tout, c’est ça qu’elle cherche en se droguant.
Anaya sourit doucement. Lana est si prévenante. Oui, la métisse n’est pas à l’aise à l’idée de se rendre dans un manoir. En même temps, elles n’appartiennent pas à la même classe. Pourtant, Lana n’est pas comme ce genre de personne. Elle n’est ni superficielle, ni imbue d’elle même. C’est ce que la jeune Ortega aime chez elle. Elle se plonge un moment dans ses yeux et étire un petit sourire en hochant la tête. Elle sait que Lana ne la forcera jamais à rien. Mais c’est plus fort qu’elle. Anaya ne se sent pas à la hauteur de cette nana trop bien pour elle.
« En parlant de ça, il meurt de faim » dit Anaya en parlant de son ventre. C’est sûrement dû au joint qu’elle a fumé tout à l’heure. Elle se lève, ordinateur en main. Elle lui propose d’abord de boire quelque chose. C’est bien ce que les hôtes font généralement, non ? Il faut dire qu’Anaya n’a pas l’habitude d’inviter des gens chez elle. D’ailleurs, depuis qu’elle est ici, Lana est sa première invitée. Ça la stresse un peu mais étrangement, ça lui fait également plaisir. Les deux filles se rendent ensuite à la cuisine. Anaya repose son ordinateur sur la table. Elle s’occupera du film ici, ça lui permettra de discuter avec la McMillan pendant que ses doigts de fées s’occuperont de la cuisine. Elle pose ensuite deux verres sur la table avant de se tourner vers son amie qui lui parle de l’appartement, puis de son père. « Tu as raison, profites en un maximum. C’est important ». Sans s’en rendre compte, ses yeux se perdent un instant dans le vide. En tout cas, c’est ce qu’elle ferait si son père et sa mère étaient encore là. Lana a de la chance et elle fait bien de profiter le plus possible de son père. Ça rappelle à Anaya ce qu’elle aurait aimé faire elle aussi. A la place d’être une adolescente rebelle, elle aurait du chérir ses parents un peu plus. On ne sait jamais de quoi la vie est faite. Des regrets, elle en a des tas et la culpabilité… n’en parlons même pas. Elle se secoue pour se reprendre et ouvre le frigo. « Plutôt soda ou jus de fruits ? » demande t-elle afin de cacher le sentiment qui l’habite. Elle n’a jamais été trop du genre à se livrer. Elle préfère donc détourner la conversation. Anaya sait que Lana ne boit pas d’alcool, elle ne lui en propose donc pas. Une fois que la McMillan a fait son choix, elle verse le liquide dans son verre et lui tend avant de faire de même avec le siens. Elle le porte alors en l’air afin de trinquer avec la jolie brune. « A nous » dit-elle. Elle ne peut s’empêcher de la regarder en souriant, se demandant au plus profond d’elle ce que ce « nous » signifie.
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Anaya & Lana
Anaya observa Lana avec attention, il y avait quelque chose d'apaisant dans la manière dont Lana s'ouvrait à elle, une connexion qui dépassait les mots. La tension initiale de recevoir quelqu'un chez elle se dissipait peu à peu, laissant place à une douce complicité. Elle sentit le cœur de Lana battre à travers l'étreinte, une présence rassurante qui faisait fondre ses propres barrières. Que lui arrivait-elle ? Leur connexion naissante était à la fois surprenante et agréable et elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une légère excitation à l'idée que quelque chose de spécial se tissait entre elles.
Anaya secoua légèrement la tête avec un sourire quand Lana affirma qu’elle ne faisait pas grand chose. « Tu fais bien plus que tu ne le penses » ne serait-ce que par sa présence et sa gentillesse. Des choses auxquelles Anaya n’était pas insensible. Lana lui donnait envie de vivre et ça, c’était déjà énorme. La métisse lui proposa alors différents types de films, ce serait donc du fantastique. Il ne restait plus qu’à déterminer lequel. Finalement, Lana trancha pour le hasard. « Bien, le choix du hasard. Surprenons-nous ! Mais si c'est naze, on devra quand même regarder. C'est le jeu » dit Anaya en faisant des mouvements de sourcils amusés. Elle adorait la compagnie de Lana, cette amitié qui semblait se transformer doucement en quelque chose de plus. Sa présence était comme une bouffée d'air frais dans sa vie souvent tumultueuse.
Elles se dirigèrent ensuite vers la cuisine où Anaya lui proposa à boire. Lana choisit le soda et la Ortega lui tendit sa boisson. Leurs regards se croisèrent, une connexion silencieuse qui provoqua une chaleur agréable dans son cœur. Observant Lana se diriger vers la cuisine avec une habileté évidente, Anaya s'assit à la table de la cuisine avec son ordinateur. Elle se sentait chanceuse de partager ce moment avec elle. La succulente odeur de la nourriture promettait un repas d’exception. Lana était tellement talentueuse. « Je n’en doute pas si c’est toi qui cuisines » affirme Anaya, ça ne pouvait être que délicieux, comme Lana. Cette fille était si douée ! Anaya l’admirait beaucoup. Lana avait su se trouver une passion et un métier de cœur, elle était douée à l’école et avait l’avenir devant elle. Tout le contraire d’Anaya qui ne voyait qu’une page blanche quand elle pensait au futur. C’est bien pour ça que Lana était trop bien pour elle. Quel avenir auraient-elles ensemble ? Une vie d’opportunité s’ouvrait devant la McMillan et la Ortega ne ferait que la freiner et la tirer vers le bas. Elle secoua la tête, non elle ne voulait pas penser à ça maintenant, juste profiter de l’instant présent. Elle se surpris d’ailleurs à la fixer et à la contempler depuis tout à l’heure. Elle cligna des yeux pour se reprendre.
« J’en ai de la chance » dit Anaya, une chef cuistot qui lui cuisine ce qu’elle voudra la prochaine fois, ce n’est pas donné à tout le monde. Bien qu’Anaya ne soit pas très compliqué. Elle mange de tout, surtout quand c’est Lana qui cuisine. « Moi aussi, c’est vraiment cool que tu sois venu. J’ai pas l’habitude de recevoir des invités, en fait, t’es la première » avoua t-elle. Son regard se perdit à nouveau dans la contemplation de la brunette en train de faire marcher ses doigts de fée en cuisine savourant le parfum alléchant qui s’en dégageait et lui ouvrait l’appétit. Quand elle se rendit compte qu’elle recommençait à la fixer, elle se racla la gorge pour se ressaisir et se concentra sur son ordinateur où elle ouvrit un site de téléchargement illégal de films en tout genre. Elle sélectionna la catégorie fantastique et fit dérouler les films à tout vitesse en fermant les yeux. « Dis-moi stop », c’est le stop de Lana qui déterminerait quel film elles regarderaient. Qu’il soit nul ou non, c’était la règle du jeu.
Anaya secoua légèrement la tête avec un sourire quand Lana affirma qu’elle ne faisait pas grand chose. « Tu fais bien plus que tu ne le penses » ne serait-ce que par sa présence et sa gentillesse. Des choses auxquelles Anaya n’était pas insensible. Lana lui donnait envie de vivre et ça, c’était déjà énorme. La métisse lui proposa alors différents types de films, ce serait donc du fantastique. Il ne restait plus qu’à déterminer lequel. Finalement, Lana trancha pour le hasard. « Bien, le choix du hasard. Surprenons-nous ! Mais si c'est naze, on devra quand même regarder. C'est le jeu » dit Anaya en faisant des mouvements de sourcils amusés. Elle adorait la compagnie de Lana, cette amitié qui semblait se transformer doucement en quelque chose de plus. Sa présence était comme une bouffée d'air frais dans sa vie souvent tumultueuse.
Elles se dirigèrent ensuite vers la cuisine où Anaya lui proposa à boire. Lana choisit le soda et la Ortega lui tendit sa boisson. Leurs regards se croisèrent, une connexion silencieuse qui provoqua une chaleur agréable dans son cœur. Observant Lana se diriger vers la cuisine avec une habileté évidente, Anaya s'assit à la table de la cuisine avec son ordinateur. Elle se sentait chanceuse de partager ce moment avec elle. La succulente odeur de la nourriture promettait un repas d’exception. Lana était tellement talentueuse. « Je n’en doute pas si c’est toi qui cuisines » affirme Anaya, ça ne pouvait être que délicieux, comme Lana. Cette fille était si douée ! Anaya l’admirait beaucoup. Lana avait su se trouver une passion et un métier de cœur, elle était douée à l’école et avait l’avenir devant elle. Tout le contraire d’Anaya qui ne voyait qu’une page blanche quand elle pensait au futur. C’est bien pour ça que Lana était trop bien pour elle. Quel avenir auraient-elles ensemble ? Une vie d’opportunité s’ouvrait devant la McMillan et la Ortega ne ferait que la freiner et la tirer vers le bas. Elle secoua la tête, non elle ne voulait pas penser à ça maintenant, juste profiter de l’instant présent. Elle se surpris d’ailleurs à la fixer et à la contempler depuis tout à l’heure. Elle cligna des yeux pour se reprendre.
« J’en ai de la chance » dit Anaya, une chef cuistot qui lui cuisine ce qu’elle voudra la prochaine fois, ce n’est pas donné à tout le monde. Bien qu’Anaya ne soit pas très compliqué. Elle mange de tout, surtout quand c’est Lana qui cuisine. « Moi aussi, c’est vraiment cool que tu sois venu. J’ai pas l’habitude de recevoir des invités, en fait, t’es la première » avoua t-elle. Son regard se perdit à nouveau dans la contemplation de la brunette en train de faire marcher ses doigts de fée en cuisine savourant le parfum alléchant qui s’en dégageait et lui ouvrait l’appétit. Quand elle se rendit compte qu’elle recommençait à la fixer, elle se racla la gorge pour se ressaisir et se concentra sur son ordinateur où elle ouvrit un site de téléchargement illégal de films en tout genre. Elle sélectionna la catégorie fantastique et fit dérouler les films à tout vitesse en fermant les yeux. « Dis-moi stop », c’est le stop de Lana qui déterminerait quel film elles regarderaient. Qu’il soit nul ou non, c’était la règle du jeu.
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