what happened ?

feat    @Dylan B. Powell  

Ce soir Mathilda remplaçait une de ses collègues, celle ci avait son fils de malade. Elle avait accepté au dernier moment car au final elle n’avait rien de mieux à faire. Travailler allait lui permettre de voir du monde et non pas de rester seule dans son appartement. Elle avait quitté son domicile pour entamer le quart d’heure de marche pour rejoindre son lieu de travail. L’endroit était convivial, la plupart des clients étaient des habitués, rares étaient ceux qui osaient rentrer s’il ne connaissait pas les lieux. La façades n’était pas des plus accueillante il fallait l’avouer. De plus le nombre de motos stationnés devant ne donnait pas forcément l’envie de croiser les propriétaires. Si au début elle n’avait pas su que les Crimson Wolves logeaient dans le bâtiment, elle l’avait rapidement compris. Puisqu’elle était serveuse, Mathilda entendait pas mal de choses, surtout contre son gré. Cependant elle savait qu’ils étaient loyaux, surtout qu’ils l’aimaient bien la petite rouquine. Elle ne faisait pas partie du gang, bien qu’elle était une des employées du bar. La jeune femme ne comptait pas se mêler des affaires du gang, elle avait eu assez d’affaires illégales jusqu’ici et ne comptait pas recommencer de sitôt. Elle était juste serveuse et cela lui suffisait amplement. Après avoir terminé son service, Mathilda avait discuté avec quelques jeunes qui lui avaient demandé de boire un verre avec eux. Elle les connaissait assez bien, ils avaient leur caractère mais elle se sentait en sécurité avec eux. Il faut dire qu’on voyait rapidement qu’il ne valait mieux pas se mettre en travers de leur chemin. Elle avait pu déjà assister à des bagarres et ce n’était pas beau à voir. Commençant à sentir la fatigue arriver, Mathilda décide de rentrer. Elle salua le petit groupe puis l’un d’eux décida de la ramener en moto, après tout ce n’était pas loin. A peine 5 minutes plus tard Mathilda se retrouva devant son immeuble elle le remercia rapidement avant de rentrer. Une fois arrivée, elle rentre les clés dans la serrure puis pousse la porte. Ayant une petite faim, elle ouvre le frigo puis prend quelque chose. Plusieurs minutes s’écoulent avant qu’elle ne décide de quitter la pièce principale, cependant le bruit de clé retentit. Son regard se pose alors sur la porte. Mais surtout sur Dylan qui passe l’ouverture bien amoché.

“ Dylan ? Mais bordel qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu es dans un état…”

Son regard devient alors rapidement inquiet, elle ne sait pas ce qu'il s’est passé mais elle compte bien le découvrir. Elle l’observe des pieds à la tête à la recherche de la moindre plaie ou equimose. Quinze milles questions lui viennent alors en tête, cependant elle ne dit rien. Avant tout elle voulait entendre l’explication qu’il avait à donner. L’état des ses mains étaient pitoyables, on voyait qu’il s’était battu mais pourquoi ? Jamais elle ne l’avait vu dans un tel état, il y avait du sang sur le visage mais aussi sur les mains. Il avait pris des coups et pas seulement un, cependant son corps montrait qu’il ne s’était pas laissé faire. Cette bagarre avait-elle été voulue ou était-elle juste un moyen de défense ? Cela l’angoissait de le voir comme ça. Elle plonge finalement son regard dans celui du blond avant de reprendre la parole.

“Il faut aller soigner tout ça avant que cela s’infecte. Va t’installer sur mon lit je vais m’occuper de tes blessures.“ dit-elle doucement en le poussant légèrement dans la direction de sa chambre.

Elle l’observe le temps qu’il se rende dans sa chambre avant d’aller chercher la trousse de soin. Qu’est-ce qui lui était passé par la tete pour se battre ? Ayant rassemblé tout ce dont elle avait besoin, la rouquine va alors dans sa chambre. Dylan est assis sur son lit comme elle le lui avait demandé. Pour une fois, il avait décidé de ne pas être une tête de mule.

what happened ?

feat     @E. Mathilda Chase  

Le combat a été rude. Tu sens que le moindre mouvement est douloureux, alors que ton adversaire n'a pas été tendre. Pire que ça même, car tu n'as même pas récupéré d'argent cette fois-ci. Et cela t’agaces, alors que tu pensais sincèrement pouvoir gagner sur le ring. Alors une fois le combat terminé, tu as été récupéré tes affaires dans ta loge, avant de quitter les lieux rapidement. Tu sens que tes côtes sont douloureuses, et tu te demandes même si elles ne sont pas cassées. Ton visage est tuméfié, ta lèvre fendue, et ton poignet a doublé de volume. Un mauvais coup pris dedans, mais vu que tu arrives à le bouger quelque peu, tu penses que ce n'est pas cassé. Sûrement une entorse ou quelque chose comme ça. Mais il est hors de question à tes yeux d'aller à l'hôpital, alors que cela poserait bien trop de questions. Aussi, tu prends le chemin de l'appartement, et en vue de l'heure tu as peu de chance de croiser tes colocataires. Chose qui t'arrange parfaitement, alors que tu n'as pas envie de te justifier. Encore moins auprès de Mathilda, qui risque de s'inquiéter de voir dans l'état dans lequel tu es. Surtout que tu n'es pas apte à réfléchir, et donc à trouver une excuse pour justifier toutes ces contusions.

En arrivant devant le bâtiment, tu es soulagé de voir qu'il n'y a aucune lumière. Grimpant avec difficulté les marches, tu souffles lourdement en ouvrant la porte sans un bruit. Mais en refermant cette dernière, tu tombes nez à nez avec la rouquine que tu voulais éviter. Tu ne peux t'empêcher de grimacer, ce qui fait saigner d'autant plus ta lèvre déjà bien abîmée. Tu ne réponds rien lorsqu'elle t'interroge, ayant qu'une seule envie : aller te coucher. Tu verras demain ce que tu peux faire et si ça va mieux. Cherchant donc rapidement une excuse afin qu'elle ne s'inquiète pas, tu n'as le temps de dire quelque chose, qu'elle te pousse légèrement vers sa chambre pour que tu ailles t'installer. Tu n'as pas la force de te battre contre elle, aussi tu t'y diriges en clopinant légèrement. Et tu te laisses tomber sur son lit, attendant patiemment qu'elle revienne, faisant juste attention à ne pas tacher ses draps avec le sang qui s'écoule de tes plaies. La voyant qui revient avec du nécessaire dans une trousse de secours, tu tentes de lui sourire et de faire un peu d'humour. « C’est rien Tia, ne tire pas cette tête. Je vais bien ne t'en fais pas. » En réalité ce n'est pas totalement le cas, mais tu ne veux pas l'inquiéter. Tu tiens bien trop à elle, et tu as peur qu'elle t'en veuille de ça. Mais tu sais aussi qu'elle ne lâchera pas l'affaire tant qu'elle ne sera pas ce qui s'est passé, aussi tu tentes toujours de trouver une excuse pour justifier ce qui s'est passé. Mais à l'heure actuelle, rien ne te vient en tête. « Donne-moi ça t'inquiète pas, je vais pouvoir le faire tout seul. Tu devrais te coucher il est tard. » Comme si c'était là le plus important de ce qui se passe actuellement. Levant ta main dans le but de la poser sur sa joue, tu t'arrêtes en plein mouvement en voyant que tes jointures sont abîmées et rougies par le sang qui a déjà coagulé. En même temps, tu n'y as pas été de main morte aujourd'hui, alors que ton adversaire était coriace. « Allez Tia, je vais pas t'embêter plus longtemps. Merci d'avoir ramené tout le nécessaire, je vais aller me soigner dans ma chambre. » Et tu tentes de te lever, mais tu grimaces à cause de tes côtes bien trop douloureuses.

what happened ?

feat    @Dylan B. Powell  

Mathilda n’était pas réellement sûre de l’état de son ami le plus proche. En effet, il avait une mauvaise tête et saignait. Elle n’avait pas l’intention de le laisser comme ça, surtout sans explication. Elle prendrait le temps de soigner ses blessures, de toute manière la fatigue avait disparu lorsqu’il était apparu dans cet état. Alors qu’elle rentre dans sa chambre, il est installé sur son lit, elle l’observe puis laisse échapper un rire nerveux alors qu’il affirme aller bien. Elle vient alors se mettre à côté de lui dans le but d’essuyer le sang mais aussi désinfecter les plaies. Elle le regarde un moment, inspectant chaque blessure qui lui couvre les mains mais aussi le visage.

“Je ne suis pas fatiguée, tu sais bien que mon rythme de sommeil est différent. C’est habituel pour moi de me coucher tard.” dit-elle simplement.

En travaillant en tant que serveuse elle finissait son service assez tard, de plus elle ne se mettait que rarement tôt au lit. Il lui arrivait lorsqu’elle rentrait de prendre un bouquin et de se plonger dedans pendant quelques chapitres. C’était quelque chose qui la détendait, qui lui permettait de s’évader. Ce soir ce n’était pas ce qu’elle ferait, elle devait savoir pourquoi Dylan était dans cet état. Elle l’observe une fois de plus alors qu’il tente de se lever, chose qui lui semble difficile. Non, elle ne le laisserait pas retourner dans sa chambre, ça, il n'en était pas question. Et même s’il essayait  de se débarrasser de sa présence, Mathilda n’était pas du genre à se laisser faire. Elle serait toujours là pour lui, peu importe la situation.

“Non Dylan. Et tu ne me feras pas changer d’avis. Je pense que tu n’es pas en état de protester au vu de ton état. Tu peines déjà à te lever.”

Elle n’était pas réellement contente de le voir dans un état pareil. Savoir qu’il ne voulait pas qu’elle sache ce qu’il s’était passé voulait certainement dire que cela allait augmenter son mécontentement. Pourtant la rouquine n’était pas du genre à reculer, surtout pour ça. Elle voulait comprendre et éviter que cela ne recommence. Le perdre n’était pas une chose qu’elle voulait. Après leur séparation, elle s’était rendue compte que Dylan était essentielle dans son bonheur. Elle avait besoin de lui à ses côtés, sans lui, il lui manquait une part d’elle-même.

“De toute manière si tu ne me dis pas les choses ce soir, tu sais très bien que je te poserais la question jusqu’à avoir une réponse. Et ce n’est rien, n’en est pas une.” dit-elle plongeant ses yeux dans les siens pour montrer sa détermination.

Parfois la détermination amenait à des conflits, cependant elle voulait lui montrer qu’il pouvait compter sur elle dans n’importe quel cas. Thilda ne voulait qu’elle le mette à l’écart par peur de sa réaction, de toute manière elle finirait par connaître la vérité d’une façon ou d’une autre. Ca Dylan le savait, elle ne comprenait donc pas pourquoi il se donnait tant de mal pour la faire changer d’avis. Quand elle avait quelque chose en tête, il était presque impossible de la faire changer d’avis.

“Il faudrait que tu enlèves ton tee-shirt pour que je puisse m’assurer que tu n’as pas d’autres blessures..” dit-elle alors que ses joues s’enflamment légèrement.

Elle plongeait alors les mains dans la trousse baissant le regard en espérant qu’il n’avait pas vu sa réaction. Il n’y avait pourtant rien d’anormal dans ce qu’elle lui avait demandé, surtout qu’elle l’avait déjà vu torse-nu. Et pourtant cela l’avait légèrement gêné. La rouquine connaissait ses sentiments pour lui, il y avait quelque temps qu’elle avait compris ce qu’elle éprouvait pour lui. Elle l’aimait, plus qu’un ami, plus qu’un frère. Si leur amitié ne risquait pas d’être détruite, elle n’aurait pas hésité à l’embrasser en le retrouvant quelques mois auparavant.

what happened ?

feat     @E. Mathilda Chase   

Tu n'as pas envie de parler de ce qui s'est passé. Et pour cause, tu sais parfaitement que Mathilda n'approuvera pas le fait que tu te battes légalement. Elle ne va voir que le côté dangereux de la chose, là où toi tu vois la facilité à pouvoir gagner de l'argent afin de rembourser ce que tu dois. Aussi, tu ne veux pas t'étendre sur le sujet, et tu préfères qu'elle aille se coucher. Surtout qu'elle vient de rentrer du travail, et elle doit sans nul doute être fatiguée de sa journée. Tu l'as déjà entendu arriver beaucoup plus tard que ça, mais cela n'empêche pas que de servir des gens toute la soirée, doit être épuisant. Sans parler du bruit qu'il doit y avoir dans la pièce, et de la patience qu'il faut certainement face à certains clients. Tu hausses les épaules lorsqu'elle te dit qu'elle n'est pas fatiguée et que son rythme de sommeil est différent. Tu le sais parfaitement, mais c'était là une façon de pouvoir retourner dans ta chambre sans devoir répondre à ses questions. Aussi, tu tentes de te lever afin de retourner dans ta chambre et de te soigner. Tu as sûrement des côtes cassées, et il te faudra un petit moment pour t'en remettre. En même temps, ton adversaire n'y a pas été de main morte, alors qu'il voulait gagner clairement. Et comme il n'y a pas de règles, tu t'es bien fait avoir. Tu soupires lourdement, car tu sais parfaitement qu'elle a raison. Et tu te laisses de nouveau tomber sur son lit, alors que tu sais parfaitement que Mathilda peut être têtue lorsqu'elle s'y met. Et si elle a décidé de te soigner, rien ni personne ne la fera changer d'avis. La brune reprend d'ailleurs la parole, et tu ne peux t'empêcher de soupirer doucement tout en levant les yeux au ciel. « Parfois j'admire ta persévérance, mais parfois je la déteste comme ce soir. Et ce n'est rien, et une réponse, simplement tu ne veux pas t'en contenter. » Ce n'est nullement un reproche, mais tu ne veux pas l'impliquer dans tes histoires. Elle a maintenant sa vie qui est posée et calme, et tu ne veux pas venir faire une ombre à son tableau. Tu t'en voudrais bien trop s'il lui arrivait quelque chose, c'est bien pour ça que tu dois régler rapidement ce problème d'argent que tu dois au gang. Alors tu ne sais pas encore ce que tu vas lui dire, mais il va falloir quand même que tu te justifies. Car sinon tu ne doutes pas que chaque jour elle te reposera la question, jusqu'à avoir une réponse. Pire, elle serait capable de te suivre, et là ça pourrait être dangereux pour elle. Tu remarques doucement ses joues qui rougissent, et tu ne peux t'empêcher de sourire même si cela tire sur ta lèvre abîmée. Tu te dis que c'est sûrement de la gêne, même si tu aimerais que ce soit autre chose. Hochant donc positivement la tête, tu tentes de l'enlever avant de la regarder pour qu'elle puisse t'aider. « Je pense que par contre il va falloir m'aider, j'ai un peu de mal à lever les bras. » Cela tire bien trop sur tes côtes cassées, alors il faut qu'elle t'aide à enlever ton t-shirt. Une fois chose faite, tu n'oses même pas la regarder alors que tu vois que ton torse est martelé de bleus. Soupirant doucement, tu n'as qu'une envie c'est celle de te coucher. Mais pour l'instant, ce n'est pas le moment pour ça. Alors tu inspires profondément, détournes le regard, avant de prendre la parole. « Je me suis battu. C'était pour la bonne cause. Mais s'il te plaît ne pose pas plus de questions je ne pourrai pas te répondre. » Tu essayes ainsi de lui montrer que tu fais un geste vers elle pour lui prouver ton honnêteté, et tu espères que cela sera suffisant. Et surtout qu'elle ne voudra pas en savoir plus, car tu ne pourras pas lui fournir les réponses qu'elle attend.

what happened ?

feat    @Dylan B. Powell  

Oui elle ne voulait pas se contenter de cette réponse car elle savait très bien qu’il avait bien plus que ça. Elle voyait à quel point il était difficile pour lui de se mouvoir. Donc non ce n’était pas rien. Cependant elle décide de ne rien ajouter car ils pourraient en parler pendant des heures. Alors qu’elle lui demande de retirer son tee-shirt, il capitule lui demandant de l’aide. Quelques secondes plongée dans son regard, elle détourne les yeux se concentrant sur ses mains pour enlever le vêtement. La rouquine a peur de ce qu’elle va trouver en dessous. Soulagée de ne voir que peu de sang sur le tee-shirt de son ami le plus proche, elle l’attrapa puis le souleva doucement. Le but n’était pas de lui faire mal.

“Tu vois bien que tu as besoin de moi.” dit-elle avec légèreté.

Sous les habits, les bleus se dessinèrent les uns après les autres. Mathilda tenta de ne pas montrer à quel point elle était choquée du nombre de coups qu’il avait pris. Elle ne voulait pas imaginer la puissance des chocs tellement il était couvert d’hématomes. Dylan devait avoir tellement mal. Ce soir elle ne chercherait peut-être pas plus de réponses mais une fois rétabli elle comptait bien obtenir plus d’informations.

“Si tu t’es battu pour une femme je doutes que ce soit une bonne cause..”

On pouvait sentir dans sa voix qu’elle n’avait pas apprécié dire ça. Elle ne voudrait pas que sa bonne cause soit une femme, pour le simple et bonne raison qu’elle resentait de fort sentiment à son égard. Certes, ils n’étaient pas ensemble, il ne connaissait même pas ses sentiments, cependant c’était irritable d’imaginer une autre avec lui. Bien sûr le plus important pour elle était qu’il soit heureux mais une partie d’elle aurait du mal à s’y faire. Elle observa les différentes blessures, il n’avait que des hématomes sur le haut du corps. Cela devait faire un mal de chien. Mathilda regarda dans son dos pour continuer de constater les dégâts. C’était difficile pour elle de le voir aussi mal au point.

“Ce n’est définitivement pas rien Dylan.. Tu as vu l’état de ton torse ? Sans parler de tes mains ou encore de ton visage… Tu sais bien que tu es la personne dont je suis le plus proche. Te voir dans cet état…”

Ça lui brisait le cœur. Sa voix était devenue plus douce, laissant l'inquiétude prendre le pas sur la colère qu’elle avait pu ressentir lorsqu’elle l’avait vu dans un état pareil. Fouillant une nouvelle fois dans la trousse, elle attrapa le désinfectant puis l’appliqua sur une compresse. Il fallait en priorité qu’elle s’occupe des plaies, les hématomes seraient soignés à la fin. Elle prit sa main avec douceur et le soigna. Thilda était une habituée, lorsqu’ils voyageaient c’était elle qui faisait l’infirmière. Elle s’occupait des garçons dès qu’ils étaient blessés.

what happened ?

feat     @E. Mathilda Chase   

Tu finis par céder, car tu sais que tu n'obtiendras pas gain de cause face à Mathilda. Et tu n'as clairement pas la force de te battre avec elle ce soir, alors que tout ton corps est douloureux. Aussi, tu finis par te rasseoir sur son lit, avant de lui avouer que tu vas avoir besoin d'aide pour enlever ton t-shirt. L’idée même de tirer sur tes côtes est douloureuse, aussi tu espères qu'elle va bien vouloir t'apporter un peu d'aide. Une fois ton t-shirt retiré, tu n'arrives pas à regarder Mathilda dans les yeux. Tu ne veux pas voir à quel point elle est déçue de toi, alors que ton torse est martelé de bleus. Tu viens donc à lui expliquer que tu t'es battu, pour une bonne cause, mais tu ne peux pas lui en dire plus. Tu ne veux pas la mettre en danger, ni qu’elle se mêle de tes histoires. Tu dois t'en sortir seul comme un grand, et lui prouver qu'elle peut avoir confiance en toi. Mais quand tu entends la voix de la jeune femme qui vient à parler d'une femme, tu ne peux t'empêcher de rire. Mais tu t'arrêtes bien vite en agrippant ton torse, alors que la douleur est beaucoup plus forte à ce moment-là. « Promis ce n'était pas pour une femme. » Non puisque en réalité c'est pour elle et qu’elle n’est pas n’importe qu’elle femme. Mais tu ne vas certainement pas lui dire, alors qu'elle serait certainement rongée par la culpabilité de te voir dans un tel état pour lui prouver que tu es quelqu'un de bien. Mais tu veux pouvoir rembourser l'argent que tu dois, afin de pouvoir vivre correctement à ses côtés. Bien sûr que tu sais que ce n'est pas rien, mais cela était nécessaire. Même si pour ce soir, tu n'as pas récupéré d'argent, ce qui t'agace lourdement. Et même si tu n'as pas vu ton reflet dans le miroir, tu sais que tu es clairement bien amoché. Il va te falloir plusieurs jours pour te remettre, et encore, si ce n'est pas une question de semaine. Mais dès que tu auras un peu moins mal, tu retourneras sur le ring afin de récupérer l'argent que tu dois. Mathilda s'applique à nettoyer tes plaies, et tu ne bouges pas d'un centimètre. Même si cela est loin d'être agréable, tu ne veux pas l'empêcher de te soigner alors que tu sais parfaitement qu'elle a conscience de ce qu'elle fait. C'est elle qui vous a soigné pendant vos voyages, tu as donc toute confiance en elle. « Je suis vraiment désolé Tia. Je vais tout faire pour cela ne se reproduise pas. » Car tu ne veux pas lui causer de peine, en rentrant dans un tel état, il va falloir trouver une solution, pour récupérer un maximum d'argent et ce au plus vite. Levant la main, tu viens délicatement poser cette dernière sur sa joue, caressant sa pommette de ton pouce. « Mais ne t'inquiète pas pour moi, je suis un grand garçon et je vais bien.Je voulais simplement te voir jouer l'infirmière, je trouve ça drôlement sexy. » Tu tentes de détendre l'atmosphère, tout en lui lançant un petit clin d'œil. Mais tu te rends compte que ta phrase peut laisser parler les sentiments que tu as à son égard, mais il est certainement trop tard pour revenir en arrière.